vendredi 3 juillet 2009

EN TOUTES CIRCONSTANCES...

En toutes circonstances...



Le vote n'est pas une fin en soi, mais un outil, un instrument par lequel chaque électeur, chaque électrice doit, de manière positive, exprimer ses choix premiers, ses aspirations générales comme particulières. Le vote est d'abord pour nous une affaire de confiance. Or, la confiance ne se décrète jamais. On a ou on n'a pas confiance.


Chaque homme ou femme politique est un media (sans « é ») au sens latin premier. C'est à dire se trouvant « au milieu », à « l'intermédiaire », agissant en tant que récepteur des doléances populaires, et en émetteur de propositions sérieuses et crédibles liées à ces demandes.


Contrairement aux sectateurs et extrémistes de gauche qui, osant se draper du bien et de la vérité absolue, stigmatisent tous les autres de manière intellectuellement terroriste dans le « camp du diable », nous pensons que, quel que soit l'engagement primitif, quel que soit le camp, il n'y a au départ, à la racine, que le bien qui motive dans l'action publique, quand celle-ci est désintéressée bien sur. Ce rejet du dogmatisme dictatorial est, avec la Tradition, l'une des clefs explicative qui indique en partie pourquoi nous sommes de Droite. De droite nationale, populaire, sociale et identitaire, certes, mais de Droite quand même.


La fonction politique est à la base noble. Elle est une véritable vocation, un « mouvement intérieur » par lequel on est porté voire « invité » à agir. Après, la différence se fait évidemment sur la capacité à se situer ou non dans le vrai, et donc à fuir l'erreur. Un Homme politique peut avoir toutes les qualités tant intrinsèques qu'extrinqèques, et placer toute son action durant toute sa vie dans l'erreur. A l'opposé, untel(le) ne possédera quasiment aucune des qualités en principe requises et se situera dans le vrai. Les exemples pullulent dans les deux cas.


Pour agir en authentique « Media », un Homme politique doit donc « obéir » à trois fonctions dans trois domaines. La fonction tribunitienne, dans la transmission, en aller retour permanent, à la fois transversale et verticale, au sein de la pyramide sociétale. La fonction intellectuelle, dans la mise en forme de la réception comme de la transmission. Et enfin la fonction technicienne, dans la mise en œuvre de toute action politique globale.


C'est donc en grande partie, et comme l'avait indiqué par le passé Jean Marie Le Pen, une étrange alchimie régie par la loi des forces mystérieuses qui nous gouvernent. Partant de là, il est évidemment impossible de détailler tous les arcanes d'une telle alchimie. Cependant, on peut tout de même en dégager les grands principes. En tout premier lieu, il s'agit de savoir rester « juste » et surtout « égal » au sens latin là aussi (aequus). Cela n'a rien à voir avec la neutralité ou l'absence d'idées, bien au contraire, mais il s'agit d'être en équilibre au milieu d'une série de paramètres, principes et valeurs. Le véritable Homme politique doit tenir compte des longs, moyens et courts termes, du passé, du présent et de l'avenir, de l'espace comme du temps, du rapport entre les morts, les vivants (trop souvent sacrifiés au profit d'idéologies nauséeuses) et les générations à venir, des critères généraux et particuliers, le tout sous le couvert d'un ensemble de valeurs civilisationnelles et sociétales, et en tenant compte en permanence de l'environnement mondial sans cesse fluctuant.


Ce n'est encore une fois ni simple ni facile, et l'action publique doit conduire à l'humilité, la patience et la sagesse, mais aussi à la force, la volonté et la fermeté. Il faut tout à la fois prévenir, prévoir, mais aussi parfois guérir et sans cesse agir, réfléchir et gérer. L'homme politique véritable est donc un « pivot », « un axe » situé à équidistance (distance « égale ») de paramètres qu'il connaît mais ne maîtrisent pas tous ni toujours. L'homme politique accompli est ainsi et en permanence en équilibre, à équidistance, sur un chemin le conduisant à l'équanimité. Non pas une « équanimité indifférence », mais une « équanimité sagesse » active, dont le bras doit agir sans coup férir et peut frapper sans faillir si le besoin s'en fait sentir.


C'est pour l'ensemble de ces raisons et d'autres encore, que, pour en revenir très prosaïquement au vote, la confiance est primordiale et ne peut se décréter, car elle appartient elle aussi à ces « forces mystérieuses ».


Au niveau des nationaux, nationalistes et patriotes, il ne saurait être question de voter si la confiance n'est pas au rendez-vous. C'est chose impossible. On pourra bien ergoter des heures et des heures sur un éventuel gène diviseur propre, il n'existe pas, pas plus que le remède miracle de la « potion magique » de l'union autoproclamée. Il n'existe que la donne, la donne permanente qui appartient aux personnes libres (gens d'honneur) et qui ne se « donnent » justement pas facilement. On pourra ergoter des heures et des heures sur les mérites réels, le talent immense et la stratégie d'union de Jean Marie Le Pen, rien ne changera à l'affaire. Jean Marie Le Pen inspirait d'instinct la confiance, et tout le monde avait instinctivement confiance. C'est cette confiance qui est avant tout à la base de la réussite de Jean Marie Le Pen, et prioritairement pas autre chose.


La confiance n'étant pas là, plus là ou pas encore tout à fait de retour, que faire alors ? S'en remettre au pragmatisme devient la seule et unique solution.


En la matière, il n'est nul besoin d'être prolixe voire exhaustif, mais au contraire simple, direct et précis.


En toutes circonstances, avant tout éventuel vote, il faut vous assurer de porter votre choix sur un candidat ou une candidate qui répondra à minima aux huit critères suivants.


UN. Mettre en priorité l'accent sur la défense, la sauvegarde et la renaissance de notre identité nationale, ainsi que de nos identités régionales. Arrêt de l'immigration extra européenne et refus de toute nouvelle immigration.


DEUX. Lutter à 100% contre l'islamisation de notre pays et de l'Europe.


TROIS. Rejet clair de tout collectivisme et de tout jacobinisme.


QUATRE. Mise en avant du principe de subsidiarité, à tous les étages de la société.


CINQ. Rejet de toutes forme de lobbying étranger, quel qu'il soit. Défense et promotion de nos seules valeurs.


SIX. Remise en cause systématique de toutes les lois liberticides. Retour immédiat aux libertés d'action et d'expression.


SEPT. Défense et promotion de toutes les valeurs de vie, en opposition ferme à toutes les valeurs de mort (avortement systématisé, euthanasie, eugénisme, etc).


HUIT. Respect intégral et absolu d'une dizaine de valeurs clés non négociables (tout le reste l'étant), valeurs issues principalement des mondes hellèno romain et celte, de l'Europe chrétienne et de la Renaissance. Ce corpus de principes affirme notamment qu'un couple naturel, cellule de base de la famille elle même cellule de base de la société, c'est un homme et une femme, que le mariage est donc réservé aux couples naturels. Il convient donc de supprimer le PACS. Il affirme également que la responsabilité est le contrepoids naturel aux libertés individuelles, qui, hormis cela, ne se divisent pas. A cela il faut ajouter la prédominance évidente des valeurs chrétiennes chez nous, le maintien coûte que coûte de la sécurité, première des libertés, en tous lieux de France, la lutte prioritaire contre la délinquance violente et barbare, ainsi que la pérennité de l'indépendance et de la souveraineté de la France.


Le classement est par ordre d'importance, car les quatre derniers critères dépendent comme découlent des quatre premiers.


Tout candidat ou toute candidate qui ne répondrait pas à ces critères ne saurait mériter les suffrages des nationaux enracinés.


Pas de confiance, pas de vote !


En toutes circonstances...



TOUS AVEC CARL LANG !



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