dimanche 1 mars 2009

FRONT NATIONAL : JEAN VERDON QUITTE LE PARTI ET REJOINT CARL LANG (+ Réflexions sur les Maudits...)

Front national : Jean Verdon quitte le parti et rejoint Carl Lang ! (+ Réflexions sur les Maudits...)


Lu sur NOVOpress

28/02/2009 – 17h00
ORLEANS (NOVOpress)

"Jean Verdon, le président du groupe Front national de la région Centre, a annoncé vendredi 27 février au cours d’une conférence de presse qu’il quittait le parti de Jean-Marie Le Pen et rejoignait le tout nouveau Parti de la France du député européen et ancien secrétaire général du FN Carl Lang, lui aussi démissionnaire. Entré au Front en 1984, Jean Verdon siégeait à la région depuis 1986. Il avait également été conseiller municipal de Tours entre 1989 et 1992. Il explique son départ par « une dérive vers un mode de fonctionnement autoritariste, jacobin ».

En outre, Jean Verdon a annoncé la création d’une « nouvelle structure, indépendante de tout parti politique, pour continuer le travail régional de l’équipe constituée en 2004, avec les principes sur lesquels elle avait été élue ». Sur les neuf conseillers régionaux alors élus sur la liste FN conduite par M. Verdon certains ont rejoint le Parti de la France de Carl Lang, d’autres sont devenus indépendants, d’autres encore sont encore au Front national.

« Le groupe France Nouvelle et apparentés, indépendant des partis politiques, est ouvert à tous les conseillers régionaux qui partagent ces idées. Beaucoup d’entre nous dans le groupe constatent que ces dernières ont été progressivement abandonnées par la direction actuelle du Front National, notamment depuis que Marine Le Pen, aujourd’hui vice-président exécutif du Front National, a pris la direction de la campagne présidentielle de son père en 2006 », poursuit le communiqué. Ce groupe est aujourd’hui constitué par les élus régionaux suivants : dans le Cher, Jean d’Ogny ; dans l’Eure-et-Loir, Jacques Dautrême ; dans l’Indre Michel Hubault ; dans l’Indre-et-Loire, Armelle Gantier et Jean Verdon président du groupe ; dans le Loir-et-Cher, Miguel dePeyrecave.

L’annonce de cette création a donné lieu à une réponse assassine de Jean-Lin Lacapelle, membre du Bureau Politique, conseiller régional du Loiret et secrétaire régional FN du Centre, selon qui : « Leurs motivations sont liées à des frustrations exclusivement personnelles mais, il est vrai, qu’il est plus facile de les masquer en prétendant des problèmes de divergence politique ! Ces gens-là n’étaient au Front national que parce que la lumière du pouvoir y brillait et pour assouvir leurs hautes ambitions personnelles ».

Des propos qui ont comme un air de déjà entendu, alors que les défections – parfois de la part de militants de plus de 20 ans, comme ici – se multiplient à quelques mois des élections européennes."

Source : http://fr.novopress.info/?p=15774






* Notes sur les Maudits (par la rédaction de T.A.C.L.E)


Effectivement, la musique et l'orchestre des affreux maudits qui la joue ne sont que trop connus. C'est d'ailleurs l'une des principales raisons de l'inéluctable succès de Carl Lang et du « Parti de la France ».

En effet, en 1998, lors de la scission dite Mégretiste, ce n'est pas rallumer de vieilles querelles que de dire que les partisans de Bruno Mégret faisaient montre d'une certaine arrogance. Quoi de plus normal après tout. Ils avaient pour eux la force du nombre. Nombre d'adhérents, nombre d'élus, nombre de cadres, nombre de fédérations, etc. Ils ne sont certes jamais allés aussi loin dans l'ignoble que les derniers sectateurs actuels du dernier carré, mais avouons qu'ils pensaient que rien ne pouvait leur résister, qu'ils toisaient parfois volontiers leurs collègues du FN, qu'ils ne comprenaient pas pourquoi la totalité des patriotes ne les suivaient pas, qu'ils se sentaient les plus forts et qu'ils jugeaient souvent avec condescendance celles et ceux qui avaient fait le choix de rester fidèles au FN et à JMLP. A l'inverse, celles et ceux qui restaient au FN faisaient preuve de dignité, de sagesse, de mesure, de modestie, d'honneur et d'humilité. Ils (et elles) mesuraient l'ampleur de la tache à accomplir pour sauver ce qui pouvait l'être, à commencer par le Front National et Jean Marie Le Pen.

Les amis de Bruno Mégret se sont lourdement trompés. Nous l'avons évoqué dans le détail par ailleurs. Ils se sont trompés, à leur corps défendant peut être et assurément de bonne foi mais ils se sont trompés quand même, en singeant à outrance le Front National et en apportant rien de neuf ni de nouveau. Ils se sont trompés sur la forme comme sur le fond. Ils se sont trompés jusque dans un culte de la personnalité fort malvenu, comme sur des positions jacobines mal comprises. Mais ils ont échoué avant tout parce que, à tort et à raison, la majorité des patriotes jugeaient que Jean Marie Le Pen était encore le meilleur représentant de nos idées.

Fort de son expérience et de celle des autres, fort de sa fidélité sans faille à notre idéal comme de bien des atouts, nous sommes certains que Carl Lang n'échouera pas. Comme nous avions commencé à l'expliquer, la réaction du « camp devenu d'en face » (et de plus en plus désertique) est une des principales raisons de notre optimisme. Tout un chacun peut aisément constater que, par rapport à 1998/1999, la situation s'est radicalement inversée. Cette fois-ci, ce sont les partants qui font preuve du calme le plus Olympien. Ce sont elles et eux qui sont habité(e)s de l'idée d'être de nouveau libres. Oui, ils (et elles) sont libéré(e)s du joug du népotisme, libéré(e)s de l'absence totale de débats d'idées, libéré(e)s du carcan du vide dans lequel ils (et elles) s'enfermaient peu à peu, libéré(e)s du syndrome mortelle de la secte avant qu'ils n'en soient définitivement atteint(e)s. Aujourd'hui, ce sont Carl Lang, ses camarades du « Parti de la France » et tous leurs alliés qui sont habités par la force et la volonté, avec sagesse, humilité, modestie, mesure, honneur et dignité.

Et les autres ? Si les Mégretistes abusaient parfois quelque peu, que dire des autres aujourd'hui ? Un jour peut être, les historiens et autres socio-politologues se pencheront sur l'actualité nationale que nous vivons depuis plusieurs mois. S'ils le font, ils seront sidérés, pire pulvérisés par ce qu'ils découvriront et étudieront. Dans notre belle langue française, pourtant la plus riche du monde, il n'existe pas de mot assez vrai et assez juste pour définir l'infinie bassesse, l'ignominie crasse, la vulgarité intégrale et la « perfection » dans l'immonde, le mensonge, la calomnie, la bêtise et la stupidité de ces gens là. Ça pue à des kilomètres ! Les tonnes et les tonnes de tombereaux d'injures en forme de pseudo-proses (toutes plus vomitives les unes que les autres) que ces gens là déversent sur celles et ceux qui étaient la veille encore leurs ami(e)s et camarades, restera à jamais un cas d'école. C'est à la fois vulgaire, infernal, nauséabond, édifiant et instructif...

La lecture de cette litanie d'insultes immondes, sous forme d'articles, de commentaires, de réactions et/ou de propos ressemblant en tous points aux méthodes Orwelliennes de "Big Brother" ou aux actes d'accusations des plus grands procès moscoutaires, donnerait la nausée à l'éleveur porcin le plus chevronné. La pestilence de ces déjections est telle qu'elle pollue le Mouvement National dans son ensemble et n'inspire qu'un seul sentiment à tous, nationaux ou non, celui du dégoût et de la honte ! Oui, honte à ceux qui osent agir ainsi, car ils dégoûtent, ils écœurent tout le monde, sans exception, et ils se déshonorent évidemment de façon définitive comme indélébile.

Ils créent des fossés qui deviendront infranchissables et des haines inextinguibles ? Peu nous importe à vrai dire puisqu'ils en porteront seuls l'entière responsabilité.

Ils finiront (comme c'est probable) par sombrer dans la folie ? C'est leur problème si cela leur arrivait.

Ils finiront leur parcours dans les poubelles de l'histoire ? Ce ne serait qu'immanente justice.

Ils accélèrent la fuite des dernières bonnes volontés du tout dernier "carré" prises d'un ultime haut-le-cœur conduisant au sursaut salvateur, révulsées qu'ils sont par ces méthodes et propos particulièrement indignes, et ne supportant plus que leurs ami(e)s et camarades soient ainsi trainés avec hargne, haine et mépris dans la boue la plus crasseuse ? C'est exact, mais on s'en serait bien passé pour le bien de notre famille de pensée et surtout pour son image, image ainsi dégradée par ces gens, alliés objectifs de nos ennemis et adversaires.

Ils vont finir par écœurer les Françaises et les Français qui vont définitivement leur tourner le dos ? Tant mieux et bon débarras ! C'est d'ailleurs plus que certain, nos compatriotes ayant toujours majoritairement eu en sainte horreur tous les veules Fouquier, Lejov et autre Beria, même en version scato et/ou de pacotille.

Le seul, l'unique et authentique crime en fait, c'est qu'en osant agir ainsi, en se salissant sans vergogne ni scrupule, ils salissent par là même nos idées et idéaux aux yeux de tous. Ils achèvent de faire ressembler le Mouvement National à la caricature d'extrême droite sale, ringarde et rance que sert le système à nos compatriotes en guise de soupe médiatique quotidienne ! Même si leurs actions nauséeuses sont pour nous un gage de victoire assurée, elles n'en constituent pas moins un crime absolu contre notre idéal, en faisant, tels des imposteurs, passer la Droite Nationale, Populaire, Sociale et Identitaire que nous aimons tant pour ce qu'elle n'est pas, n'a jamais été et ne sera jamais !

C'est cela et rien que cela que nous ne pardonneront jamais ! Nous ne le pouvons pas !

Pour le reste, nous sommes indifférents. Les inutiles et les parasites n'ont d'autre mission sur terre que celle de faire perdre du temps à ceux qui agissent noblement. Tant pis, nous le rattraperons en retroussant davantage nos manches. Notre certitude et notre foi sont, tels des rocs, absolument inébranlables. Ils nous donnent un nouvel élan, dans la force, la volonté et le courage qu'amène immanquablement la fraîcheur retrouvée. Pire pour eux et mieux pour nous, la joie et l'espoir sont de retour, de nouveau solidement ancrés dans les cœurs nationaux, nationalistes et patriotes. De là découle notre absolue sérénité.

C'est cette sérénité qui avait sauvé le Front National en 1999, et c'est cette même sérénité qui sauvera le Mouvement National en 2009 !

Marc Aurèle affirmait ceci : « O dieux, donnez-moi la sérénité d'accepter ce que je ne puis changer, le courage de changer ce que je puis et la sagesse d'en connaître la différence ».

Et Lao Tseu lui répond comme en écho à travers le temps : « La sérénité dans le désordre est un signe de perfection ».






NB: Nos amis et camarades du MNR comprendront que nous ne sommes revenus sur un passé douloureux que pour la démonstration. Chaque camp avait ses raisons et ses torts, et nous laissons les morts enterrer les morts. Notre volonté d'union la plus large et la plus totale reste évidemment sans faille, à l'image de notre foi en l'avenir, un avenir radieux que nous espérons commun, y compris bien sur avec Bruno Mégret dont nous souhaitons le retour en politique ... si possible au sein du « Parti de la France », avec vous toutes et vous tous bien évidemment. Ne voyez donc dans ces lignes aucune forme de provocation. Merci.


6 commentaires:

Anonyme a dit…

Effectivement, quand on surfe un peu sur la toile, on est très rapidement sidérés et écoeurés de lire des propos hallucinants dignes des pires polit buro ou de la propaganda staffel - la vulgarité en plus - sur Carl Lang, Bernard Antony, leurs amis, et tout récemment messieurs Verdon et Hubaut pourtant irréprochables. Mais ne vous inquiétez pas, ça ne marche pas et au contraire ça fait peur et ça sert de repoussoir. Tant mieux tant mieux. J'ai testé auprès de mon entourage et je peux vous dire que ça leur soulève le coeur, même sans rien connaitre ni des problèmes ni des personnes. Les réactions sont quasi unanimes et je n'entends que des "ah bon ça se passe comme ça, ils sont ainsi, membre un jour membre toujours, mais c'est un mauvais remake de la firme avec tom cruise, c'est la secte, stop fermez le bouton, assez, y'en a marre, c'est cela leur vision pacifique de la politique, s'ils pensent ça de leurs anciens amis que sont ils capables de penser sur les autres, la france est à ce point bien portante que leur sexe des anges à eux et de trainer des patriotes dans la boue, ainsi la patrie n'appartient qu'à eux, avec un tel langage et de telles méthodes ils n'auront plus jamais ma voix" etc etc etc.
Alors ne vous inquiétez pas, ils scient la branche sur laquelle ils sont assis et ils creusent leur propre tombe. Comme on dit du côté de mes ancètres à Cavallino, près de Lecce, en plein coeur des Pouilles historiques, "non ti preoccupare".

Anonyme a dit…

Heureusement qu'il y a le Nota Bene à la fin de votre article car revenir sur la plaie béante de 1998-1999 en osant une malheureuse comparaison entre marinistes d'aujourd'hui et mégrétistes de la "scission" m'est apparu hors sujet voir totalement déplacé.

Permettez-moi une réaction, et même un désaccord. Je ne vous rejoins absolument pas sur les causes de l'échec de Bruno Mégret et de ses partisans. La cause de l'échec est électorale (Mégret n'a pas su dépasser Le Pen aux européennes de 1999). Pourquoi ? Non parce que le MN copiait le FN comme vous l'écrivez, mais tout simplement parce qu'il s'est trouvé trop de cadres "légistimistes" pour soutenir Le Pen, ce qui a permis à ce dernier de rester sur les rails. Et d'ailleurs pour quel résultat ? Pour se faire cocufier (excusez l'expression). Lisez le commentaire de Bernard Antony sur son blog en rapport avec sa déclaration de soutien au PF (il parle du complot "catho", etc). Eh oui JMLP s'est bien servi des Lang, Antony, Gollnisch, Stirbois, etc. pour rester en orbite. Après il vous a foutu dehors (ou marginalisé) et vous a remplacé par sa fille. Ce népotisme avait été perçu en son temps par B. Mégret et ses amis.

Donc l'erreur, la FAUTE POLITIQUE n'est pas chez les mégrétistes mais chez les lepénolâtres inconditionnnels qui, même s'ils voient clair aujourd'hui, nous ont fait perdre 10 ANS et plus en 98-99. C'est le gros reproche (le seul) que je peux faire à Carl Lang : c'est sa "soumission au chef" que j'ai toujours trouvée ridicule. Visiblement il l'a conserve puisqu'il ne présente pas de candidat en face de Le Pen. Je ne suis pas d'accord : est-il contre le FRont familial oui ou non ? De même Gollnisch a récemment déclaré que seul le FN représentait le mouvement national donc Gollnisch n'est pas avec Lang. Pourquoi se déculotter devant Gollnisch (que je respecte par ailleurs beaucoup, mais là je ne le rejoins pas dans son lepénisme primaire) ?

L'arrogance des mégrétistes est dû à leur triomphalisme avéré de l'époque. L'arrogance des marino-lepénistes est dû à leur aigreur car ils voient que tout fout le camp autour d'eux. Causes différentes, effets différents. Je ne me souviens pas d'une haine à l'égard des lepénistes chez les mégrétistes. Il y en a en revanche beaucoup chez les marinistes.

Bref, je trouve que vous remuez le couteau dans la plaie inutilement.

Vive le Parti de la FRance quand même ! Vive le mouvement national ! vive la réconciliation Lang & Mégret ! PF + MNR !

Anonyme a dit…

Votre analyse de la crise de 1998 correspond à votre sensibilité que je respecte puisque l'heure est à la réconciliation.
Néanmoins, rien n'est moins sûr lorsque vous dîtes que Bruno Mégret et ses amis se sont lourdement trompés. Il serait plus juste de dire qu'ils ont lourdement échoué. Les raisons véritables seront à déterminer par des historiens politiques...
Aujourd'hui, une chose me semble vraie à propos du FN : c'est que Bruno Mégret a eu raison trop tôt !
Quant à l'avenir, il devra sans doute se faire avec Mégret car il a une envergure et des qualités que seul Bruno Gollnisch me semble capable de surpasser. Et cela sans remettre en cause ni les qualités ni le courage de Carl Lang.

Anonyme a dit…

Je voulais confirmer ce que dit Solange et ce que vous dites vous même. Les mégrétistes d'hier étaient peut être trop surs de leur force, mais ils ne sont jamais allés aussi loin dans le côté dégueulasse que je vois maintenant côté marinistes, qui eux ne sont surs que de leur faiblesse pour dire ce qu'ils disent.

Néanmoins, je suis d'accord avec vous. Pour l'avoir vécu je peux dire que le MNR a vraiment bien trop imité le FN dans sa structure même, dans la gestion des hommes et des femmes, en tout en fait.
Je me souviens de mon hallucination, enfin ma stupéfaction, quand je suis arrivée à Bordeaux pour une réunion avec Mégret et que j'ai vu du Mégret partout. Mégret la France ! Mégret l'avenir ! Mégret la victoire ! J'ai discuté avec une dame de l'accueil qui m'a d'un coup interpellée en me disant "le Président Mégret arrive". J'étais pour lui il n'y avait donc pas de soucis, mais là quand même je n'ai pas pu m'empêcher de penser et de dire qu'on nous refaisait le coup du culte de la personnalité. Enfin bref, je n'étais pas tout à fait en accord avec ça car je pensais qu'il fallait inventer autre chose. Attention, je pense qu'il faut un chef, un vrai, un meneur, mais pas un leader vénéré de façon quasi divine comme je le ressentais alors à cette réunion.

Et puis ça a continué avec ce ratage qu'a quand même constitué de coller aux basques du Front en permanence jusque très tard dans la campagne. Il fallait à tout prix s'appeler FN, puis raté ça a été le MN, puis le MNR. Je suis bien certaine que ça a joué à fond dans l'esprit des gens quand Le Pen a gagné au tribunal et a pu conserver le nom FN. Nos concitoyens électeurs se sont dit que s'il avait gagné là, ben c'était lui et puis c'est tout. Ça a forcément du jouer sur les même pas 2% qu'il a manqué pour doubler le FN et gagner vraiment. Je ne veux pas refaire l'histoire, même si je suis bien triste que Mégret n'ait pas gagné c'est sur, mais il aurait fallu rompre le cordon ombilical dès le départ, c'est à dire comme le dit si bien Solange quand Le Pen a pu faire de la résistance et refuser la sanction de la démocratie interne grâce à des cadres "légitimistes" bien trop lepénolâtres qui n'ont pas été payés en retour. Il fallait rompre, faire du nouveau en actes comme en paroles, ouvrir de nouvelles perspectives avec de nouvelles méthodes de fonctionnement. Il ne fallait pas coller aux basques du FN ainsi. Mégret avait beaucoup de cadres lui aussi. N'oublions pas qu'il avait les Le Gallou, Timmermans, Vial, Bardet, Serge Martinez, Bariller, Martin, Colombani, Olivier, Freulet, Brigneau lui même, et même Marie Caroline Le Pen etc j'en oublie plusieurs. Et toutes ces personnes n'ont pas su parler aux cadres légitimistes dont parle Solange. Il aurait fallu les amener à nous les Gollnisch, Lang, Bild, Stirbois, Antony, Bompard, Jean Claude Martinez et Backeroot. Avec ces 8 là je pense bien que Mégret gagnait sans aucun problème. Quel gâchis ! Philippe a raison, je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie et l'heure est à la grande réconciliation nationale. Mais quel gâchis quand on voit que les huit dont je parle Le Pen s'est servi d'eux comme des kleenex jetables. Il s'est servi d'eux et de leur fidélité pour survivre avant de s'essuyer les pieds sur leur dos. J'ai encore ces images en tête du 20h00 de TF1 au moment ou Bruno Gollnisch allait à Marseille, pour une réunion FN, dans le puissant fief de Bruno Mégret. Interrogé en direct, Bruno Gollnisch a déclaré que si Bruno Mégret ne revenait pas très vite en arrière, il lui serait difficile de prétendre à la liste européenne comme à une éventuelle investiture aux municipales. Là Bruno Mégret a interrompu l'autre Bruno sèchement en indiquant que cela suffisait et qu'il ne fallait pas aller trop loin. Des rires ont fusé. Je suis désolée de le dire, mais je crois bien que si on avait tendu la main à Bruno Gollnisch en lui disant "mais viens, ta place est chez nous et pas ailleurs" avec diplomatie, les choses auraient tourné autrement.
Je n'ai pas la science infuse, mais ça trotte encore dans ma tête. Idem pour Lang et Bild.

Et SVP, que tous mes camarades du MNR passés ou présents ne me disent pas qu'il n'y avait pas de volonté délibérée de se calquer sur le FN. On a fait des imitations de BBR, , la fête Jeanne d'Arc, des podiums basés sur ceux du FN, les discours, les journaux, pareil pour les décors et la propagande jusque dans le style particulier, et on a même été jusqu'à organiser à la va vite une messe traditionaliste le dimanche matin d'une BBR bis alors que ce n'était pas initialement prévu. Je sais que parler n'est pas agir mais il aurait fallu ne rien renier du positif tout en amenant autre chose dans le style et dans la forme.

En toute amitié et en toute franchise, je ne dis cela que pour éviter de refaire les erreurs du passé. Je crois que rien ne se fera à l'avenir sans Bruno Mégret et ses incomparables qualités. Je crois en Bruno Gollnisch et en sa fidélité sans faille à l'idéal français. Je crois en Carl Lang pour être le fer de lance du renouveau, le nouveau porte parole de la France Française et donc l'axe central de ce triumvirat que j'appelle de mes vœux, comme d'autres je le sais. Mais évitons par dessus tout de reproduire les fautes et les divisions du passé.

Je relisais ces temps-ci le journal de campagne du Duc de Levis, fait Maréchal de France par Louis XVI et héros Français honoré seulement de nos jours au Québec. Grand lettré amateur de bons mots, de citations, de maximes, de réflexions et de pensées sur tous les sujets, il affirmait ceci à propos du passé. "En avouant ses erreurs, on met la raison au présent et le tort au passé". Il est grand temps de mettre la raison au présent et le tort au passé. Et comme le dit Solange, Vive le Parti de la France et vive la réconciliation nationale de tous sans exception autour de Carl Lang, Bruno Mégret et Bruno Gollnisch. Sans oublier bien sur les Bild, Martinez, Antony, etc.

Juste un mot pour conclure en revenant au sujet de votre "notes sur les maudits", vous avez raison ils sont devenus fous et aveugles. Ils ont oublié que quand on commence à ressembler à ce point à sa mauvaise caricature, la fin n'est jamais bien loin. Mon grand père aurait dit "ça sent le sapin".

Laissons les, oublions les définitivement, car pour les autres à commencer par nous, c'est le printemps du renouveau.

Anonyme a dit…

En novembre 1998 j'étais adherent du FN. Je n'ai rien vu venir. J'ai pris le parti de JMMLP par pur reflexe loyaliste.
Et pourtant en 2009 je suis avec Carl Lang.

Quelles sont les différences entre les deux cas. Mégret 1998 - Lang 2008 ?

1 - La cause de la scission :
En 1998 la cause officielle était la volonté de mettre Jany Lepen, tête de liste aux européennes.
A priori ce n'était pas forcément idiot. Certes, Jany Lepen n'est pas connue pour etre de sensibilité nationaliste française (ni même pour avoir une sensibilité politique tout court)

Mais JMLP risquait de ne pas pouvoir se présenter suite au montage médiatico-grotesque de Mantes.
Mettre Jany Lepen tête de liste pouvait être vu comme un pied de nez au pouvoir politique et judiciaire, du style "vous ne voulez pas de Lepen, vous l'aurez tout de même"

A l'époque je m'étais même demandé, quitte à mettre un autre Lepen en tête de liste, pourquoi ne pas mettre une de ses filles, par exemple Marine (avc le recul cette idée devient cocasse !)

A l'inverse Bruno Megret trouvait que c'est lui qui en l'absence de JMLP devait être tête de liste, en tant que "n°2".
Je n'avais rien contre M Megret, mais cette idée me paraissait tres dangereuse pour de nombreuses raisons, la principale étant que ce n'est pas au régime de choisir ses opposants en retoquant tel ou tel par des manoeuvres judiciaires.

En 2008, contrairement à ce que disent les ultimes défenseurs de la ligne mariniste, le départ des cadres se fait non pas sur des problemes de place (à ce propos Carl Lang aurait du à mon avis quitter le FN avant la nomination de Mme Lepen comme tête de liste de la région nord-est ..) mais bien pour des raisons de fond qui tiennent aux positions politiques des uns ou des autres.

En 1998, je n'ai pas le souvenir que de telles raisons aient été mises en avant. Ce que les mégretistes avançaient tenait à l'âge du chef, à son caractère et à sa volonté supposée de ne pas vouloir du pouvoir, à ses "dérapages".
"lepen est un boulet"

2 - L'ambiance. En 1998 elle était détestable. En tant qu'adhérent du FN maintenu je recevais plusieurs fois par semaine des documents du FN mégretiste (puis du MN puis du MNR)
Certains de ces documents étaient par exemple de prétendues expertises psychiatriques de JMLP !
Délicat !
En revanche les militants MNR étaient remarquables en termes de présence sur le terrain, on voyait partout des affiches MNR et pratiquement plus d'affiches FN.

En 2008 je retrouve ces attitudes détestables chez les cadres FN, Toni a parfaitement raison, et la sérénité chez les carllanguistes.

L'avenir ? Je n'ai rien contre travailler de nouveau avec les ex adversaires du MNR.

Pour terminer une petite remarque sur le message de Philippe.

J'espère qu'il n'y aura pas au PF de nouvelle guerre des chefs.

Carl Lang est le chef naturel, il doit être le chef incontesté.
Megret a échoué. Il a eu le mérite d'essayer mais il a échoué.

Gollnisch n'a pas franchi le pas. Carl Lang si.

C'est au feu que Carl Lang se révèlera (ou pas). Mais il aura besoin pour exploiter son autorité de la confiance inébranlable de ses militants, pas de comparaisons avec tel ou tel.

courage et confiance

Anonyme a dit…

Merci Nadège et Philippe pour vos témoignages que je trouve intéressants.

Oui, moi aussi, le triumvirat Gollnisch-Lang-Mégret j'en rêve depuis longtemps. Se réalisera-t-il un jour ? C'est la clé d'un redémarrage de fond de la droite nationale. Les dirigeants, nous les avons ; les cadres, nous les avons (tous ceux que nous ne nommons pas Antony, Bild, etc) ; les militants nous les avons ; le programme commun, nous l'avons. Il ne reste plus que le dynamisme qu'une réconciliation nationale pourrait psychologiquement entraîner. La réconciliation Le Pen/Mégret à Noël 2006 a été une ENORME occasion manquée, énorme... Maintenant il faut tourner la page du lepénocentrisme et travailler à l'union sans rappeler les mauvais moments douloureux. Nous sommes une grande famille politique : nous avons, j'ose le dire, la vérité sociale, les réels remèdes pour guérir notre civilisation malade. UNION, il faut l'UNION. Le retour de Mégret et son soutien à Carl Lang est dans l'ordre du probable. En revanche, Gollnisch sera plus difficile à décider (le Front (ex)National ne tient plus que sur ce pilier et le clan lepéniste ne va pas le laisser partir comme ça). Mais il faut y croire. De toute façon, il n'y a pas d'autre solution.

Vive la réconciliation nationale ! Vive le mouvement populaire, social, catholique !

PS à Nadège : vous dîtes que le MNR a bcp imiter les activités du FN. C'est vrai, mais certaines d'entre elles avaient été mises au point par Mégret. Il a voulu refaire au MN ce qui avait marché au Front. Sinon je suis d'accord avec votre analyse. A +