mercredi 26 novembre 2008

MARINE LE PEN OU LE NON DIT PERMANENT DE TARTUFFE ...


MARINE LE PEN OU LE NON DIT PERMANENT DE TARTUFFE ...


Passons sur le tombereau d'injures méprisantes que Jean Marie Le Pen et son dernier carré d'idolâtres déversent sur Carl Lang. Elles déshonorent leurs auteurs et les décrédibilisent de façon indélébile et définitive. Carl Lang n'est à vrai dire que le dernier d'une liste devenue si longue que le Front National va devenir aussi désert qu'un hall de gare de banlieue à 03h00 du matin.

Faites vos jeux, rien ne va plus.

Avec un peu de mémoire, faites surtout vos comptes. C'est bien simple, depuis 2003, la liste des « pourris, ringards, traitres et compagnie » est exactement la même que celle de tous les héros de l'hiver 1998/1999, de toutes celles et de tous ceux qui avaient réussi l'exploit de sauver le « Front National » et Jean Marie Le Pen du « Putsch Mégretiste ». Citons les plus connus parmi les centaines de concernés et leurs ami(e)s : Jacques Bompard, Philippe de Beauregard, Myriam et Christian Baeckeroot, Marie France Stirbois, Bernard Anthony, Jean Claude Martinez et maintenant Carl Lang et ses fidèles. On peut imaginer sans peine que les quatre derniers héros de 98, Thibault de la Tocnaye, Jean François Jalkh, Martial Bild et bien sur Bruno Gollnisch, ne doivent pas se sentir tout à fait à l'aise en ce moment. Carl Lang affirmait récemment que Bruno Gollnisch serait le suivant, le dernier sur la liste et on ne peut décemment que lui donner raison.

Dans ce véritable cloaque qu'est devenu le FN résiduel, Marine Le Pen a enfourché son baudet pour tenter de répondre à Carl. « Lettre Ouverte contre Lettre Ouverte », diantre, on allait voir ce qu'on allait voir... Las, le pétard mouillé a fait flop et n'a eu qu'un succès de bistrot auprès de quelques « night clubbers » plus où moins « fan de... ».

Tout un chacun pourra trouver cette missive particulièrement malhonnête sur la Toile d'Internet. Nous n'allons pas la reproduire ici ni même y répondre, mais simplement évoquer le non-dit. Pourquoi le non-dit ? Tout simplement parce qu'il explique et surtout éclaire tout. Il nous faut l'évoquer parce qu'il sert de « cache sexe » aux plus « petits », aux plus bas et aux plus médiocres pour insulter de façon systématique et incessante Carl Lang. Il était donc grand temps de dire ce qui se sait mais qui se tait.

Dans sa « réponse » (et pour résumer), Marine Le Pen stigmatise des faits incluant principalement la période « 2003 - 2008 ». Or, elle analyse ces faits à travers le prisme mensonger et déformant d'une réalité totalement virtuelle et factice. Elle tait évidemment la vérité. Et Carl, par pudeur et par droiture, ne répond pas. Nous allons le faire pour lui. Il peut y avoir autant de vérités que d'âmes, mais il n'y a jamais qu'une seule réalité, et si deux vérités différentes peuvent coexister, non seulement l'inverse ne sera jamais vrai, mais en plus elles conduiront automatiquement à la même réalité que seuls les ignares ignoreront.

La réalité, elle est à la fois simple et cruelle.

2002. Jean Marie Le Pen accède au second tour de l'élection Présidentielle. C'est à la fois son bâton de Maréchal et son Chemin de Croix. Un entre deux tours particulièrement ignoble, orchestré par tout ce que le système compte de forces antinationales, réduit le score de JMLP à 18,5% au second tour. La « Divine Surprise » se transforme en véritable cauchemar. Le Pen analyse que ce qui faisait sa force fait aussi sa faiblesse, qu'il a atteint les limites de son « socle incompressible » et ne peut aller au-delà. Il refuse et réfute tout autre analyse. Les effets dévastateurs de la guerre contre Bruno Mégret, la faiblesse des effectifs militants, la pauvreté des relais médiatiques, le refus de tout enracinement militant local du FN, les structures obsolètes du Mouvement, etc, il rejette tout en bloc et ne voit, dans son succès du premier tour comme dans son échec du second qu'une question d'image, une simple question d'image. Zappée et définitivement oubliée sa superbe (et meilleure) campagne de 1988 ! Bruno Gollnisch a beau asséner que le premier tour était une sorte de miracle et que le FN n'était pas préparer à affronter le second tour, JMLP n'en tient aucun compte et ne va plus s'occuper que de son image.

La sienne ? Pas si sur. Car sa fille Marine s'approprie la « victoire de l'image » et fait de celle-ci l'unique cause de la présence de son père au second tour. Celles et ceux qui ont vraiment mené campagne (dont Carl) se pincent pour le croire, mais elle ose. Dorénavant, elle va profiter de la confiance de son père pour s'occuper avant tout de son image personnelle. Jean Marie Le Pen désespère de n'avoir pas eu de fils et regrette encore la « trahison » de Marie Caroline, la « Politique » de la famille, celle en qui il avait placé tant d'espoirs. Après 2002, il mise tout sur Marine, quitte à aller parfois jusqu'à la tacler histoire de lui forger le caractère. Elle qui avait déjà fait ses armes dans le « gaucho lepénisme » (SIC) du « ni droite ni gauche » de Samuel Maréchal, entre 1998 et 2000, (avec le « succès » que l'on sait), espère bien avoir les mains de plus en plus libres.

En 2003, c'est le Congrès de Nice, celui des 30 ans du FN mais aussi celui de l'après 2002.

Marine, aidée de son père, place déjà ses pions. Elle fait notamment des pieds et des mains pour imposer un ancien félon de ses amis au Bureau Politique, Jean François Touzé. La aussi, quand on voit ce qu'est devenu le quidam, on ne peut que parler d'immense réussite. A l'élection du Comité Central, elle se prend une veste et termine en queue de peloton tandis que Bruno Gollnisch est élu premier avec Roger Holeindre et ... Carl Lang. Dingue de la démocratie interne Marion ? Oh que non ! Elle court sur France 3 affirmer sans rire : « Que voulez-vous, ce sont les soubresauts de la vieille génération qui ne veut pas faire de place aux jeunes, rien de grave ». Tout en finesse et en délicatesse la Marine. Comme toujours.

Non, rien de grave pour le moment il est vrai. Bruno Gollnisch, Carl Lang et leurs ami(e)s ne craignent rien, et, surtout, ils ne veulent surtout pas mettre l'unité du Mouvement en péril. Mais Marine Le Pen ne compte bien sur pas s'arrêter là.

Le Congrès de Nice sera le point de départ de l'entreprise de destruction menée par Marine Le Pen.

2004 arrive. Les plus lucides voit bien l'opération en cours qui conduira à l'échec et à la ruine. Cela commence par les élections régionales. Marine Le Pen désire se constituer un fief en Ile de France. Pour cela, elle met hors-jeu Martial Bild, dont la fidélité et la travail accompli lui auraient pourtant permis de postuler facilement. Mais NON, Marine veut la place et son père cède. Elle sera donc tête de liste et elle réussit l'authentique tour de force de réduire le FN à moins de 6% en moyenne sur la Capitale, et aux alentours de 11% dans le reste de la région, soit une baisse spectaculaire par rapport aux précédents scrutins. Certains commencent à s'apercevoir que sympathie des médias et des « gogos » ne rime ni avec adhésion ni avec vote, mais elle n'en a cure et est très satisfaite d'elle même. Là voilà donc Conseiller régional, Présidente du groupe FN en IDF, en plus de son rôle au combien déterminant au paquebot. A défaut de faire grossir les scores FN, elle augmente ses émoluments. C'est déjà pas si mal la préférence familiale triomphante.

Et Jean Marie Le Pen ? Il aurait du être le doyen des candidats en région PACA, mais empêché d'être candidat, faute de domiciliation, sa candidature a été invalidée. Tout le monde est d'accord, ce ne peut être que Marie France Stirbois pour le remplacer. Elle a très brillamment réussi à remonter la section niçoise depuis 2001, (après la grave crise de 1998), réalisant de nouveau des scores au-dessus des 20%. Elle devait être deuxième de liste de JMLP, elle ne peut donc qu'être tête de liste en son absence. Et bien non, c'est raté ! Marine y voit une concurrente de premier plan et ne veut donc pas prendre le risque de la voir élue Présidente de Région. Exit donc la veuve de feu Jean Pierre Stirbois, exit l'ex Députée de Dreux, exit l'héroïne de 1998. La décision tombe de Montretout, ce sera Guy Macary, excellent militant au demeurant, mais guère médiatique, en tous les cas moins que Marie France bien sur, qui, en plus de se battre contre le cancer doit subir cette humiliation. A noter que Guy Macary, présenté comme un héros par JMLP en 2004, vient d'être rétrogradé dans la catégorie « étron andouille » par le même JMLP, depuis qu'avec plusieurs conseillers régionaux FN, il vient de démissionner du Front National avec pertes et fracas pour protester contre les « dérives inacceptables » et créer son propre mouvement, le « Front Régional », en annonçant qu'il serait certainement candidat face à Le Pen en juin prochain. La liste des « salauds » s'allonge et n'en finit plus, mais le ridicule ne tue toujours pas. Heureusement.

Juin 2004. Les élections Européennes. Marine pousse son avantage paternel jusqu'à quémander (et obtenir) la tête de liste en Ile de France au détriment de cadres autrement plus méritants. Le score est médiocre et décevant, (elle passe de 10% aux régionales à 8,5% dont 5% à Paris), mais elle est élue. Cumul quand tu nous tiens. Marine prétend faire beaucoup pour le mouvement, mais celui-ci le lui rend bien, en postes, en mandats comme en espèces sonnantes et trébuchantes. Les autres ne veulent peut être pas « faire la place aux jeunes », mais elle en tous cas, elle ne laisse rien à personne !

Pour le FN et par rapport aux régionales deux mois et demi avant, (pour les élections européennes la grande région sud-est comprend la PACA + Rhône Alpes), Jean Marie Le Pen perd 6 points par rapport à Bruno Gollnisch et près de 10% par rapport à ... Guy Macary. Il termine à 12,18%, et, « Divine Surprise », les calculs finaux du meilleur reste permette au FN d'avoir deux élus. Ce petit miracle dans ce qu'il convient tout de même d'appeler une défaite aurait du logiquement bénéficier à Marie France Stirbois. Mais celle-ci, vexée, est restée chez elle et on la comprend. L'heureuse bénéficiaire sera donc Lydia Schénardi, ex secrétaire départementale du Val de Marne en villégiature à Cannes.

2004 aurait dû être un grand cru FN, il ne sera au final qu'une piquette. Mais Marine est contente, on se console comme on peut.

2005. C'est le délirant épisode de l'université d'été du Front National qui restera comme le clou d'une année mortelle pour le FN – Canal Historique. Durant toute l'année, ce ne sont que purges et évictions ordonnées par le « Paquebot ». Marine veut faire le ménage. Elle veut avoir les pleins pouvoirs pour la future Présidentielle de 2007 qui approche à grands pas. L'Université d'été de rentrée du FN doit se tenir sur Orange. Jacques Bompard, maître des lieux, entend bien y inviter les petits nouveaux que sont les Identitaires, ainsi que d'autres qui, écœurés des dérives « marinistes » ont quitté les effluves nauséabondes de Montretout pour des eaux plus limpides. Marie France Stirbois, Bernard Anthony et bien d'autres le soutiennent. Il est grand temps de remettre le navire à flot et de l'ordre dans la maison FN pensent-ils. Mal leur en prend. Jean Marie Le Pen fait annuler l'Université d'été d'Orange et la convoque à Enghien les Bains, chez son ami Jean Michel Dubois (dont on fait des flutes), personnage qui est à la cause nationale ce que « Charlie Hebdo » est à la littérature. Il interdit à quiconque de se rendre à Orange où Jacques Bompard a maintenu l'Université d'été du FN. Il y aura donc bien deux universités d'été FN cette année là. Marie France Stirbois et d'autres s'y rendent donc tout de même avant d'aller à celle d'Enghien où elle mettra les pieds dans le plat en remettant Marine à sa juste place et en en appelant à Jean Marie Le Pen « pour que cessent les conneries ».

Jacques Bompard sera suspendu du Bureau Politique avant d'en être exclu et jeté hors du FN comme un malpropre. Il sera évidemment élu « traitre de l'année ». Il entrainera beaucoup d'ami(e)s avec lui. Marie France Stirbois subira le même sort. Ecoeuré, Bernard Anthony décidera de démissionner de toutes ses fonctions au FN, histoire de marquer sa totale désapprobation Mais même cela est interdit (SIC), et Jean Marie Le Pen le fait exclure du mouvement en cachette entre la poire et le fromage.

Bruno Gollnisch, Carl Lang et leurs ami(e)s prennent très très mal cette situation pourrie. Ils montent au créneau. Ils refusent de voter l'exclusion de leurs camarades de toujours. Carl Lang est sommé de démissionner de son poste de Secrétaire Général du FN. Il est remplacé par un inconnu au charisme transparent et douteux mais bien docile, Louis Aliot, une sorte de Jean Michel Dubois mais en pire, c'est dire.

Marine peut jubiler, l'année 2005 se termine par l'exclusion d'authentiques héros patriotes, le départ de centaines de cadres, de milliers de militants et sa quasi définitive prise de pouvoir.

Elle peut s'atteler à la préparation des échéances de 2007. Elle le clame haut et fort : 2007, c'est le « double V » de la Victoire. Victoire au premier tour et Victoire Totale au second ! JMLP absent du second tour ? IMPOSSIBLE ! Elle ne va pas jusqu'à parier son avenir politique. Heureusement pour elle, car un énième échec l'attend de nouveau. C'est devenu une déjà vieille habitude chez elle.

La suite est malheureusement connue de toutes et tous. Mise à l'écart des derniers dirigeants historiques : Bruno Gollnisch, Carl Lang, Jean Claude Martinez, Martial Bild. Arrivée bouffonne de Soral, drille du marxisme et sociologue autoproclamé, massacre total de l'Union des Patriotes, attaques uniquement dirigées contre les nationaux, Valmy, Argenteuil, tout ne fut qu'une litanie sans fin d'erreurs, de fautes, de bourdes et d'invectives. Marine et ses « night clubbers » pédalent dans la semoule et conduisent tous les patriotes dans le mur. 10% à la Présidentielle et JMLP 4ème !

Jean Marie Le Pen nomme Bruno Gollnisch Directeur de Campagne pour les législatives, histoire de faire croire que le FN revient à ses fondamentaux. Mais celui-ci est toujours interdit de plateaux TV comme de quasiment tous les médias. Courageux, il accepte ce sacerdoce. Las, le mal est fait, la machine FN n'a plus ni moteur ni carburant : 4,5% aux législatives et le désastre que tout le monde connait ! On hésite entre la Bérézina et Waterloo...

En 1998, il y avait 100.000 adhérents au Front National, 99 fédérations puissantes et solides, plus de 80 permanences, des milliers de conseillers municipaux, 350 élus régionaux, plus de 40 associations amis et clubs au sein du FN, plusieurs syndicats amis, un FNJ fort, des militants innombrables, etc, et, surtout, hors du FN il n'existait pas plus de 10 associations de Droite Nationale. En 2002, le FN pouvait encore compter sur plus de la moitié de ses forces d'avant, et il n'y avait guère plus de 20 organisations hors FN. En 2006, il ne restait plus au FN que le 1/6ème de ses forces de 1998 et, déjà, on pouvait dénombrer plus de 50 formations hors Front National. En 2008, le FN n'a presque plus d'adhérents (certains parlent de moins de 5.000 en fourchette haute et optimiste), presque plus de militants, quasiment plus de permanence et pratiquement plus de cadres de valeur. Surtout, dorénavant, il y a, à ce jour et au sein de la Droite Nationale, plus de 100 mouvements en dehors du FN. Et oui, il serait peut être temps d'ouvrir les yeux. Rien que sur le seul terrain électoral, le Front National est concurrencé par quantité d'organisations, dont les Identitaires qui volent de victoire en victoire, car ils ont su reprendre le flambeau du combat des idées qu'avait laissé à terre le Front National version Marine. Ne parlons pas du militantisme, il n'existe plus au FN en dehors d'une poignée de courageux qu'on ne cherche qu'à faire partir, (voir les récents épisodes Guiniot et Hubault, d'autres vont suivre), à force de les désespérer. A l'image de Carl Lang, ils n'imaginaient pas l'être par leur propre camp. Mais certain(e)s ont ce don surprenant...

La désertion du sol fertile de l'intellect dans le combat des idées a conduit tout droit aux idées fausses et folles entrainant la trahison des fondamentaux, avant tout dans des domaines dont peu de gens parlent, mais nous y reviendrons bientôt sur ce blog. La promotion d'idées contraires voire antagonistes avec l'essence même du Front National ont conduit à l'apparition de forces opposantes au système alternatives au Front National. S'il n'y a pas sursaut, c'est sur, c'est écrit, le Mouvement National de demain ne s'appellera plus Front National.

C'est ce qu'a compris Carl Lang en décidant de s'opposer frontalement à Marine Le Pen. Non pas pour sa place de député contrairement à ce que « madame fille » se plait à narrer tant bien que mal, mais pour sauver ce qui peut l'être avant de rebondir. La logique et Marine Le Pen ne font pas bon ménage d'ailleurs, car elle s'en va gaiement affirmer que Carl Lang ne tient qu'à sa place de député, qu'il terminera comme tous les « traitres » à moins de 1%, alors qu'elle, généreuse en diable, elle lui offrait sur un plateau une place garantie éligible à 100%, en deuxième position sur sa liste !

Il faut savoir être logique Marine. Soit Carl est un « gamellard » comme dirait papa, et il acceptait automatiquement ta proposition « gamelleuse », soit c'est un « fada » qui terminera à 0,5%, mais il ne peut pas être les deux, ça c'est une certitude mathématique. Il aurait mieux valu dire que Carl était un affreux « macho ». Ca t'aurait définitivement fâché avec Soral, mais au moins ça aurait été conforme avec ta « pensée » toute systémique. Gageons que cet argument sera utilisé en son heure. Au moins tu feras rire à défaut de scorer.

Beaucoup plus sérieusement, la longue suite d'évènements qui ont secoué le FN jusque dans ses fondations depuis 2003 représente bel et bien un chapelet de non-dits. Tout simplement parce que Bruno Gollnisch et Carl Lang, dirigeants et militants en qui tout le monde avait confiance, n'ont rien dit voire laisser faire. Toute autre tentative d'explication serait vaine et vouée à l'échec. Ils étaient évidemment sincères et ils pensaient réellement tenir bon jusqu'à la succession de Jean Marie Le Pen, avant de prendre les commandes et de sauver l'édifice patiemment construit durant trois décennies, selon la volonté et les vues de Jean Pierre Stirbois et grâce au talent unique de Jean Marie Le Pen jusqu'en 2002.

Ils ont tellement attendu que certains militants n'en pouvaient plus et commençaient à douter d'eux, il faut bien le dire. Maintenant Carl a réagit et le devoir de toutes et tous est de l'aider dans son entreprise salvatrice de renouveau dans tous les domaines pour la Droite Nationale, Sociale, Populaire et Identitaire, à commencer par le renouveau des idées, ce, avec le Front National si c'est encore possible, sinon sans, avec une autre structure capable d'accueillir toutes les forces vives du camp national.

Carl a ouvert une brèche qui peut être le premier pas vers le redressement du Mouvement National.

Il a su résister et résister pour son idéal, notre idéal commun. Il a su dire NON à temps !

Maintenant la balle est dans le camp de Bruno Gollnisch. S'il ne réagit pas, il donnera raison à ceux qui le dise faible et/ou aux mauvaises langues qui insinuent qu'en fait il sert de paravent, qu'il n'a jamais réellement voulu devenir Président du Front National et qu'il n'est là que pour occuper le créneau, créneau qu'il abandonnerait le moment venu afin de laisser la Présidence à Marine Le Pen. Personne pour le moment ne prend cette hypothèse au sérieux, mais le temps presse. D'autant qu'à ce rythme, il n'y aura bientôt plus rien à sauver au Front National.

Regardez, regardez bien qui a insulté Carl Lang en dehors de Jean Marie Le Pen et de sa fille. Nous ne parlons pas des permanents qui doivent bien manger et à qui nous n'en voudront pas trop (mais il y a des limites). Wallerand de saint Just, le dernier avocat du FN. Lui aussi il doit faire tourner son cabinet, comment le lui en vouloir. Et le reste ? La cohorte des mauvais, des ringards et des idiots les plus crasseux. Farid Smahi qui s'est carrément permis de « vomir » que Carl valait moins qu'un immigré de la deuxième génération sifflant la Marseillaise ! Surement au sortir d'une beuverie, mais ça n'est pas une bonne excuse, surtout pour un musulman. Jean Michel Dubois, celui qui avait promis 12 balles dans la peau à Bruno Mégret, celui dont on dit que là où il passe les adhésions trépassent (et l'intelligence avec). Est-ce sérieux et raisonnable ? Il paraît qu'il y a une lutte entre JMLP et sa fille à son sujet et on ne sait pas encore qui va gagner, suspense. Marine voudrait imposer son amie Marie Christine Arnautu tête de liste en Ile de France pour les Européennes de juin prochain, mais son père a promis la place à Jean Michel Dubois en guise de médaille pour services rendus (lesquels ?). Martial Bild (qui pensait avoir logiquement la place puisque Marine partait dans le Nord Ouest) va encore avaler une énième et énorme couleuvre. Quand va t-il réagir lui aussi ? Et que penser du marchandage proposé à Carl d'échanger sa place avec Marine sur le dos des trois autres ? Après, on ira nous parler d'honneur et de droiture (SIC fin de la parenthèse) !

Après, il y a Julien Sanchez, grand défenseur de la cause homosexuelle qui a osé indiquer à Jean Marie Le Pen sur la dernière vidéo en ligne du site du FN, à propos de Jean Claude Martinez, de Carl Lang et de leurs amis : « Président, est-ce bien la peine de perdre encore du temps avec ces gens là ? » ! Le reste est du même acabit, en pire, avec les « sous off » en corvée de latrines que sont les délateurs pitoyables et minables du genre NPI, autres blogueurs incultes and co. Ni eux, ni leur méthodes, ni leurs basses œuvres ne méritent d'être cités plus avant. Ils ne sont que trop connus d'ailleurs.

Franchement, Bruno Gollnisch veut-il rester avec ces gens ou rejoindre Carl et ses amis dans le pôle de renouveau qui voit peu à peu le jour. Il est temps oui il est encore temps. Soit de sauver le Front National en le débarrassant des parasites et en lui redonnant un nouveau souffle comme un nouveau sens, soit de bâtir autre chose dans l'Union. Quoiqu'il en soit, il est grand temps d'agir.

Les militants ne veulent plus de mensonges, plus de faux semblants et surtout plus jamais de non-dits.

En clair, Tartuffe n'a pas d'avenir au sein du Mouvement National.

Merci de nous l'avoir rappelé Carl.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Très juste et très sympa votre article.

Cependant, si je peux me permettre, vous avez oublié deux points essentiels concernant Marine Le Pen.

Le premier est que dans sa réponse à Carl Lang que j'ai lu sur le site du Front, elle fait tout simplement très "nana" dans les défauts qu'on prête en général et souvent à tort au sexe dit beau mais faible en fin de compte. Elle apparait dans sa réponse pénible voire sotte. En gros elle a raison sur tout et en tout, elle est victime d'un complot généralisé, elle se vexe pour un oui pour un non ou les deux, elle se victimise à outrance ("comment ça Carl, je n'aurais donc aucune qualité?"), elle pratique l'amalgame et manie le mensonge comme personne et elle se permet de taper sur tout et tout le monde en se disant choquée jusque dans son être lorsqu'on se contente tout bonnement de lui répondre. J'ai trouvé cela particulièrement visible.

Le second point, c'est la trouille qui semble gagner le front familial des Lepen. Il y a un grand écart gigantesque pratiqué par jean marie lepen et sa fille entre le fait de dire que Carl n'aurait aucune importance (il faut coûte que coûte le minimiser et le marginaliser) et la disproportion manifeste des répliques assez basses et indignes. j'ajoute que les lepen se partagent bien les rôles. A jean marie de dire que Carl est un "petit épisode minable" et à marine de donner de l'importance à Carl pour mieux le faire passer pour un traitre. Il y a certes de quoi s'étrangler, mais tout ceci est bizarre, très bizarre.

Enfin, comment avez-vous pu passer sous silence l'épisode de Hénin Beaumont. Dreux avait été le "coup de tonnerre" de la Droite Nationale, Vitroles en avait été une forme d'apothéose, et hénin Beaumont en est presque le tombeau. Elle prend la ville la plus pauvre de France, là ou un militant exemplaire comme on en fait plus (steve briois) se laisse embobiner au point d'aller bien trop loin et d'y risquer sa réputation, elle y déplace des moyens humains, financiers et militants considérables, elle a tous les médias du système avec elle, elle n'a aucun opposant de renom et même L'UMP n'y placé qu'un inconnu issu de l'immigration. Tout ça pour un échec criant, sur le dos des pauvres miséreux à plaindre habitant cette petite ville et en faisant passer ce nouveau revers pour une victoire. D'ailleurs, les militants sur place commencent à comprendre et à en avoir marre eux aussi à ce que j'ai cru comprendre récemment.

Dans le parcours de marine lepen, je ne vois aucun succès par elle même et ses cailloux de "petit poucet" déjà grande ne sont que des échecs cuisants qui, en plus de trahir notre idéal, nous ont conduit droit dans le mur.

Maintenant, il faut agir pour que toutes les personnes étant encore au Front ou bien parties dans d'autres partis et groupuscules rejoignent Carl Lang. Plus que jamais il a besoin de tous les soutiens.

Anonyme a dit…

Vous avez commis une erreur. En 2005, Jacques Bompard organisait à Orange l'université d'été de son club de réflexion l'Esprit Public auquel appartenaient des membres du FN. Jacques Bompard n'était plus au FN et déjà au MPF.
Il avait fixé la date de son université d'été avant le FN et JMLP a fait exprès de choisir la même date...si bien que Bompard a refusé d'annuler la sienne etc...

TOUS AVEC CARL LANG (pour les) EUROPÉENNES ! ("T.A.C.L.E") a dit…

Merci de ce commentaire

Cependant un rappel utile, c'est le 9 spetembre 1985 que le Bureau Politique du FN a voté l'exclusion de Jacques Bompard. Celui-ci avait déjà organisé une université d'été de son club "l'esprit public" en 2004. Il a récidivé en 2005 avec Bernard Antony et Marie France Stirbois, alors que Jean Marie Le Pen l'avait interdit. Avant me 9 spetembre 2005, Jacques Bompard ne pouvait pas être déjà au MPF.

Salutations.