Intervention de Fernand Le Rachinel au Parlement européen
Monsieur le Président,
Entre 2007 et 2013, la politique régionale sera devenue le premier poste de dépenses de l'Union européenne, avec 347 milliards d'euros alloués aux fonds structurels. Cette évolution contribuera-t-elle à protéger nos économies des effets de la crise économique mondiale, ainsi que le prétend la Commission ? Permettez-moi d'en douter.
Tout d'abord, l'augmentation des dépenses régionales pénalise certains Etats membres en particulier la France. Cette augmentation se fait aux dépens de la politique agricole commune, donc aux dépens de l'agriculture française qui était jusqu'à ces dernières années la principale bénéficiaire de la PAC. Par ailleurs, la part des fonds structurels versés aux régions françaises ne cesse de diminuer, la majeure partie étant destinée à l'Europe de l'Est ruinée par plus de quarante années de communisme.
Ainsi la France, dont la contribution représente 16 % des recettes du budget européen, donne de plus en plus d'argent à Bruxelles mais en reçoit de moins en moins.
Surtout, la politique régionale européenne, loin de protéger ses bénéficiaires de la crise économique, l'aggrave car elle s'inscrit dans la logique ultra-libre échangiste de la stratégie de Lisbonne. Les modifications proposées par la Commission dans la gestion des fonds structurels, ne permettront donc pas à nos nations d'affronter cette crise, conséquence de l'ouverture inconsidérée des frontières et de la dérégulation des marchés financiers.
Plus que jamais, il nous faut construire une nouvelle Europe, l'Europe des nations souveraines, fondée sur les trois principes suivants : le patriotisme économique et social, le protectionnisme européen et la préférence communautaire.
Monsieur le Président,
Entre 2007 et 2013, la politique régionale sera devenue le premier poste de dépenses de l'Union européenne, avec 347 milliards d'euros alloués aux fonds structurels. Cette évolution contribuera-t-elle à protéger nos économies des effets de la crise économique mondiale, ainsi que le prétend la Commission ? Permettez-moi d'en douter.
Tout d'abord, l'augmentation des dépenses régionales pénalise certains Etats membres en particulier la France. Cette augmentation se fait aux dépens de la politique agricole commune, donc aux dépens de l'agriculture française qui était jusqu'à ces dernières années la principale bénéficiaire de la PAC. Par ailleurs, la part des fonds structurels versés aux régions françaises ne cesse de diminuer, la majeure partie étant destinée à l'Europe de l'Est ruinée par plus de quarante années de communisme.
Ainsi la France, dont la contribution représente 16 % des recettes du budget européen, donne de plus en plus d'argent à Bruxelles mais en reçoit de moins en moins.
Surtout, la politique régionale européenne, loin de protéger ses bénéficiaires de la crise économique, l'aggrave car elle s'inscrit dans la logique ultra-libre échangiste de la stratégie de Lisbonne. Les modifications proposées par la Commission dans la gestion des fonds structurels, ne permettront donc pas à nos nations d'affronter cette crise, conséquence de l'ouverture inconsidérée des frontières et de la dérégulation des marchés financiers.
Plus que jamais, il nous faut construire une nouvelle Europe, l'Europe des nations souveraines, fondée sur les trois principes suivants : le patriotisme économique et social, le protectionnisme européen et la préférence communautaire.
Fernand Le Rachinel
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