mercredi 3 décembre 2008

POUR DES PRIMAIRES NATIONALES ? CHICHE !

POUR DES PRIMAIRES NATIONALES ?
CHICHE !

A l'heure où les Le Pen n'ont toujours pas compris la gravité de la situation crée par eux depuis 2003 et qui a explosé depuis la courageuse initiative de Carl Lang, il faut se poser quelque peu avant de se projeter vers l'avant.

Comme tout le monde en convient, les années Le Pen auront été des années fabuleuses et nous savons ce que nous devons toutes et tous à Jean Marie Le Pen. Nous les avons vécues parce que vivre c'est choisir et que nous les avions choisies. Maintenant, notre choix n'est clairement pas dans la sinistre dérive familiale dénoncée fort à propos par Carl Lang mais dans notre idéal de toujours. Il nous faut donc sereinement mais définitivement tourner la page. Il arrive à Jean Marie Le Pen ce qu'il arrive malheureusement souvent aux grands hommes. Ils ne savent ni s'arrêter à temps, ni assurer leur succession. De plus, Jean Marie Le Pen n'est plus lui même depuis 2003 et cède clairement à tous les caprices destructeurs de sa fille au détriment de ce qui avait fait les succès du Front National, digne et grand représentant du Mouvement National durant 20 ans, de 1982 à 2002. Regarder en arrière avec respect est beau, regarder de l'avant est indispensable !

Regardons sincèrement et analysons quelles sont les forces actuelles de la Mouvance Nationale, forces non pas électorales, celles-ci n'étant qu'une résultante, mais forces réelles en termes de militants et de cadres, et en fonction de chaque composante importante de notre famille de pensée qui doit redevenir unie sur l'essentiel.

Mettons de côté les petites organisations indépendantes historiques ou non (et leur presse), quelles qu'elles soient et de tous les bords, (Voxnr, Œuvre Française, Egalité et Réconciliation, AF, Pays Réel, PP, Europa Gentes, les associations pro vie, etc), car elles resteront indépendantes et ont bien raison de le rester. Elles ont toutes leur utilité.

Ne parlons pas non plus ici de ceux qui agissent dorénavant en « électrons libres », dont l'importance n'est plus à démontrer, comme les nationaux du MPF (Jacques Bompard et ses amis), Pierre Vial (Terre et Peuple), Jean Yves Le Gallou (« Polémia », Bernard Antony bien sur, et d'autres.

En l'état actuel des choses, le Mouvement National est divisé en cinq composantes bien distinctes. Inutile de préciser que notre analyse ne tient pas compte que des seuls effectifs, mais de quantité de critères polymorphes subjectifs, donc pouvant forcément être soumis à une juste critique.

Un, le Front National. Il reste la première organisation en termes d'image, d'adhérents et de résultats électoraux. Cependant, il est en phase descendante voire déclinante. La lente érosion constatée depuis 2003 se poursuit inexorablement et il ne tient plus que sur ses acquis. C'est, pour employer une métaphore, la queue de la comète. Plus de militantisme (ou si peu et mal récompensé), plus d'idées et surtout plus de ligne claire. Le fil d'Ariane que tout le monde appelle la Synthèse est définitivement rompu et plus personne ne sait vraiment ce que fait et où va le FN. Il n'y a plus ni fil rouge ni fil conducteur. La bonne image médiatique de Marine Le Pen ne fait que le maintenir sous perfusion, et de plus, le chaos intérieur qu'elle a entrainé est la cause essentielle de son coma prolongé voire définitif.

N'en déplaise à Jean Marie Le Pen, bien plus qu'un chef unique autoritaire et péremptoire en forme de « Deus Ex Machina » installé(e) de façon népotique, (surtout s'il est à des années lumières d'être le meilleur), il manque au FN, à celles et ceux qui le composent encore comme aux autres, des promesses de succès, à la fois le ferment et le souffle de la victoire. Pourquoi donc (et pourquoi diable) les mouvements nationaux auraient partout en Europe et ailleurs des succès considérables, sans « homme providentiel » et uniquement sous des formes à la fois multiples et collégiales (Belgique, Hollande, Autriche, Italie, Espagne, Russie, etc), tandis que pour la seule France cette forme de succès serait totalement et éternellement interdite voire qualifier à l'avance de loufoque. Il n'est pas interdit d'attendre un grand meneur, mais il n'est pas exclu non plus que des formules qui fonctionnent parfaitement ailleurs soient adaptables dans notre pays avec les mêmes réussites sinon mieux. N'oublions pas que dire le contraire c'est bloquer l'histoire, ce que tous les nationaux, dans l'espace comme dans le temps, se sont toujours refusé à faire. Tout ne doit pas être inventé, car nous faisons nôtre le passé, mais tout peut être inventé car nous ne figeons jamais l'histoire.

Deux, les Identitaires. C'est la force ascendante et transcendante du moment. Mal en a pris à celles et ceux qui n'y voyait qu'une crise existentielle d'adolescents attardés. Tout au contraire, ils ont su faire montre de logique dans tous les domaines : Militant, idéologique, rhétorique et stratégique. Certes, il leur reste le plus dur à faire, à savoir se fédérer au plan national. Mais ils volent de succès en succès et nul ne sait vraiment jusqu'où ils vont aller à ce rythme là. Contrairement aux accusations mensongères de certains, ils ne veulent pas la fin de la France et ils en sont les premiers amoureux. Ils ne font que défendre et faire la promotion des vraies valeurs que sont l'Identité, la culture et l'enracinement régional, ce à tous les échelons. Loin de n'avoir des succès qu'à Nice, ils ont essaimé partout ailleurs et, surtout, ils ont su récupérer les déçus du régionalisme, qui justement ne voulaient en aucun cas être assimilé à des antinationaux. Résultat, les implantations se multiplient sur tout le territoire. Ils ont déjà gagné la première manche car plus rien, du moins aucune possibilité de victoire ne peut s'envisager sans eux. Ils sont incontournables !

Trois, le MNR. C'est la force stagnante. On serait tenté d'ajouter éternellement stagnante depuis l'échec de la candidature Mégret à la Présidentielle de 2002. Les médiocres résultats électoraux du MNR sont en totale disproportion avec ses forces militantes et son enracinement (dorénavant presque à égalité avec un FN déclinant). La seule et unique grande force du MNR (pour le moment), ce sont ses cadres et militants. C'est le résultat du travail de Bruno Mégret et d'Annick Martin, comme le fruit de la très grande fidélité (dans la solidarité) qui a lié Bruno Mégret et son (gros) noyau dur depuis la scission de 1998. Surtout, c'est le résultat d'une ligne politique claire et identifiable. Le MNR (comme son nom l'indique) est Républicain, et, tout naturellement, il possède en son sein l'immense majorité des cadres et militants de cette très vieille composante du Mouvement National qu'est la Droite Nationale Républicaine. Si l'on va jusqu'au bout de l'analyse, c'est ce qui a été la cause des échecs du MNR, (le "tout République" du système est devenu un insuportable fourre tout et donc un fardeau pour le MNR), comme ce qui fait son étonnante capacité de résistance, en en faisant un pôle solide capable de rebondir selon les circonstances. Le MNR est en fait à l'image de Bruno Mégret, solide, organisé, ferme, mais trop rigide pour attirer à lui les non républicains, et trop marqué idéologiquement parlant pour un électorat tellement blasé qu'il ne réagit plus que par pulsions. En faisant récemment le ménage, Annick Martin a sauvé le MNR et fait en sorte que lui aussi, à sa manière, soit incontournable au sein du Mouvement National.

Quatre, le Renouveau Français. C'est l'opposé du MNR. Il représente, hors AF, tout ce que la mouvance nationale compte de contre-révolutionnaires Bonaldiens et Rivaroliens, avec une synthèse toute « Evolienne » sur la Tradition. N'en déplaise aux mauvaises langues qui hurleront avec les loups, il représente lui aussi un pôle de résistance incontournable. D'abord parce que ses membres sont d'accord avec le reste de notre famille politique sur l'essentiel, (Identité, Patriotisme, Valeurs chrétiennes, Libertés d'expression et d'action, Indépendance), mais aussi parce qu'en termes de recrutement, de formation et d'actions militantes, le Renouveau Français connait des succès considérables lui aussi. Ses dirigeants ont su rénover une très vieille maison et la rendre de nouveau attractive pour les nouvelles générations. Le RF aura un rôle important à jouer dans l'avenir.

Cinq, la NDP. Là aussi, certains vont hurler et/ou rire de voir citer cette petite organisation toute récente. Certes l'accouchement ne s'est pas fait sans douleur ni sans accroc, certes il y eu des fautes et des balbutiements. Mais quoi de plus normal quand une organisation se crée. Rapidement cataloguée « nationale comico républicaine » du fait de la présence de Jean François Touzé, cette nouvelle formation a su rebondir en renvoyant à ses chères études le trublion qui depuis a viré « américano atlanto conservatiste » (SIC), avant d'être fort justement (et définitivement) cloué au Pilori par Pierre Vial et d'autres. Alors (et au risque de forcément déplaire), qu'est ce qui fait la force de la NDP ? C'est tout simplement qu'elle représente, qu'on le veuille où non, que ça plaise ou déplaise, la capacité de synthèse que possédait auparavant le Front National. Son Président, Robert Spieler, est un ancien député « Front National – Rassemblement National » (1986 – 1988). Contrairement aux assertions ringardes, fausses et méchantes, il n'a jamais profité du FN mais au contraire lui a tout donné. Il n'a jamais pris le FN en route à 20% mais l'a conduit lui à 20% et plus, et à une époque où rien n'était gagné d'avance. Ami de Jean Pierre Stirbois (qui l'avait convaincu de rallier le « Rassemblement National » en 1985), il a toujours su (contrairement à d'autres) garder une ligne droite et surtout logique. Après des succès et des résultats impressionnants avec « Alsace d'Abord », il connut des déboires en 2007 et 2008. Il a alors compris que le combat régionaliste virait en faveur des Identitaires, mieux à même de maitriser le sujet, et il a décidé de mettre tout son talent en direction de l'indispensable synthèse nationale désertée par le Front National. D'ailleurs, son numéro deux, Roland Hélie, est un militant connu, Directeur de la revue (et du site Internet) « Synthèse Nationale ». Rien n'indique pour le moment que la petite NDP connaitra le succès, mais ils ont compris que sans synthèse, rien ne sera possible. D'ailleurs, ils ont été les premiers, avant tous les autres, à féliciter et à soutenir la candidature et l'initiative de Carl Lang. C'est tout sauf un hasard, car Robert Spieler sait mieux que quiconque que seul Carl Lang est capable de réaliser concrètement et durablement cette synthèse.

Certains ne manqueront pas de nous accuser d'avoir fait la promotion de « mouvements inconnus composés de traitres et de séditieux » comme la NDP ou le RF. D'autres nous accuseront de « faire le lie des factieux identitaires adorateurs du Cochon d'Or ». D'autres encore nous accuseront de « poursuivre l'immonde trahison de 1998 en osant encore mentionner les salauds du MNR ». D'autres enfin affirmeront : « Que celles et ceux qui approuvent ne serait-ce qu'un tant soit peu ces « propos orduriers » quittent le FN, nous serons enfin débarrassés de ces déchets » ! Tous seront d'accord pour affirmer de concert, toujours avec l'extrême et exquise délicatesse qui caractérise cette élite là : « Ah, ce pauvre Carl, ce traitre et futur ringard à 0,5%, il est bien entouré avec cette armée de maudits éclopés. Nous finirons bien par vaincre un jour vu l'étendue de notre talent et la médiocrité de ces sans grades » !

Les chiens aboient, la suite est connue !

Car enfin, loin, très loin des sempiternelles pitreries des valets "osent tout" de Montretout, qui mieux que Carl peut réaliser l'indispensable synthèse entre toutes ces composantes indispensables à la cause nationale ? Personne évidemment !

Les récents évènements et les dernières déclarations de Jean Marie et Marine Le Pen ne vont faire qu'accélérer la lente mais inexorable chute du Front National si personne n'y met un terme. Que l'on ne s'y trompe pas, il ne faut absolument pas que le FN disparaisse en ce moment et sous cette forme, ce serait un coup mortel à notre idéal. Non, ça jamais ! Pourquoi ? Par pragmatisme, car il faut voir la réalité en face et ne pas porter des œillères.

Imaginons un seul instant cette hypothèse en forme de scénario improbable. Bruno Gollnisch, Martial Bild, Michel Hubault, Thibault de la Tocnaye, leurs amis et les autres quittent le FN pour rallier Carl Lang. Un nouveau Mouvement National voit le jour. Appelons le d'ailleurs « Le Mouvement National ! ». Carl Lang est tête de liste dans la région Nord Ouest, Bruno Gollnisch dans la région Nord Est. Martial Bild en Ile de France, Louis Armand de Bejarry dans la région Grand Ouest, Jean Claude Martinez dans la région Sud Ouest, Marie Christine Bignon et Jacques bompard quittent le MPF pour prendre respectivement les têtes de listes en région Centre et Sud Est, tandis qu'Annick Martin, unioniste en diable, prend la tête de liste pour les DOM TOM.

L'ensemble des forces citées dans cet article prend fait et cause pour ce grand rassemblement et sont intégrées nationalement dans toutes les équipes de campagne.

Au premier regard, ça a de la gueule et ça tient la route. Mais après ? Les Le Pen et leurs derniers fidèles ont des capacités financières, matérielles et médiatiques leur donnant, quoi qu'il advienne, une capacité de nuisance considérable. Ils remplacent toutes les têtes de liste illico quitte à placer des bourricots.

Résultat, tout le monde se plante et rien n'a avancé d'un iota.

A l'inverse, sans dynamique nationale, Carl Lang dans le Nord Ouest, Jean Claude Martinez dans le Sud Ouest, voire Guy Macary ou Ronald Perdomo dans le Sud Est vont être isolé à l'extrême et cela ne produira rien de bon pour l'avenir. Au mieux des paris sur le futur, au pire le statu-quo. De plus, ATTENTION, sans regroupements de candidatures « Nationales indépendantes » sur tout le territoire, pas de Campagne TV Nationale !

Plus qu'une nécessité l'Union est donc une OBLIGATION !

La solution consiste en des formes de « primaires subliminales » que les européennes peuvent constituer pour l'ensemble du Mouvement National. C'est la seule solution ! Il ne faut pas de nouvelle formation (du moins pas pour le moment et tant que ce n'est pas indispensable), mais des candidatures nationales et unitaires partout (sauf en région Nord Est si Bruno Gollnisch décide de s'y maintenir sous l'étiquette FN) face aux candidats du Front National « Mariniste ». Il faut à la base qu'il y ait accord entre Carl Lang et tous les autres. C'est un préalable indispensable. Ensuite, il faut que ces candidatures soient immédiatement identifiables par tous, notamment dans les régions vitales.

Pas de problème en ce qui concerne Carl Lang et Jean Claude Martinez. En Ile de France, si Martial Bild reste à la maison, ce ne peut être qu'Annick Martin, Présidente du MNR, voire Bernard Antony, s'il se décide, du fait de sa grande notoriété. Dans la région Nord Est, si finalement Bruno Gollnisch renonce, ce ne peut être que Robert Spieler, seul capable de déclencher une dynamique favorable. Dans la région Sud Est, il n'y a que trois candidatures possibles : Jacques Bompard, Guy Macary ou Ronald Perdomo. Dans le Grand Ouest (de Bejarry ?), le Centre (Bignon ? Mayadoux ?) et les DOM TOM, c'est moins important, du fait d'un potentiel électoral moindre, mais il faudra aussi y placer les meilleur(e)s et les plus immédiatement identifiables.

Ensuite, comme dans toutes primaires, chacun devra choisir son camp, en évitant insultes et dérives malsaines, et que le meilleur gagne.

Une fois les élections passées et les comptes faits, le plus simple mais le plus dur sera à faire, s'incliner.

Il faut avoir le courage de le dire (comme ensuite de le faire), si les candidatures officielles FN l'emportent largement (le cas particulier du Nord Est mis à part), et que les candidatures « Nationales Indépendantes » sont écrasées, alors il faudra se rendre à l'évidence et se rallier aux vainqueurs, comme c'est la logique dans toute primaire.

Si les candidatures différentes font jeu égal, malgré les réticences de JMLP, on n'échappera pas à un « Grenelle du Mouvement National », sinon ce sera la fuite en avant vers de nouvelles divisions entrainant de nouvelles et cruelles déceptions, avec un « Bis Repetita Placent » aux régionales de 2010 et aucun candidat du Mouvement National à la Présidentielle de 2012 !

Si les candidatures « Nationales Indépendantes » l'emportent, alors ce seront les dirigeants actuels du Front National qui devront s'incliner et respecter le verdict de cette primaire.

Quelques soient les gagnants, ils devront intégrer les autres, tous les autres, de Fabrice Robert à Alain Soral en passant évidemment par Marine Le Pen et Carl Lang. Lors de primaires, ce ne sont pas les personnes qui sortent vainqueurs mais des lignes politiques ! Certes, un leader se dégagera de la ligne qui aura gagné, et tout le monde devra s'incliner, mais tout le monde devra être intégré, ce sans exception. Il y va de l'avenir de notre mouvance, de la France et de l'Europe !

Une vraie et saine primaire ! Chiche ?... Puisque, malgré les dénégations, mensonges et non-dits, très grave crise il y a, crevons l'abcès une bonne fois pour toutes et repartons de l'avant !

Le pari est certes beaucoup plus risqué du côté des dits « dissidents » que du côté de l'actuel FN, mais l'aventure est belle et mérite d'être tentée.

Elle aurait le mérite de clore un débat malsain qui pollue le Mouvement National depuis bien trop longtemps. Et quel que soit le verdict, il clarifiera la situation de façon définitive.

POUR DES PRIMAIRES NATIONALES !

TOUS AVEC CARL LANG !

Addendum:

Nous apprenons à l'instant par un de nos correspondants qu'Alain Soral fait plus que prétendre à la tête de liste FN en Ile de France pour les élections européennes. Il insisterait fortement, après qu'il aurait déclaré, non sans une certaine justesse d'esprit : « Qui mieux que moi pour parler aux bobos ? ». Après le refus de troc de Carl Lang, le retrait de Martial Bild, voilà un concurrent de plus pour les deux favoris de Saint Cloud, Marie Christine Arnautu (casaque mariniste) et Jean Michel Dubois, « favo » de Jean Marie. Au final, Soral pourrait mettre tout le monde d'accord au sein des instances frontistes. Nous n'avons rien au plan personnel contre Alain Soral, mais, encore une fois et pour reprendre la formule, nous avons TOUT pour Carl Lang. Soral n'est donc pas (à priori) notre ennemi, mais Carl Lang est lui, à priori, notre ami ! Voilà toute la nuance.

Nous ne partageons absolument pas les analyses de Soral, pas plus que ses solutions, mais uniquement celles de Carl. De plus, le personnage est agaçant en prétendu donneur de leçon tandis que son (ses) tango(s) politique(s) surprennent, pour le moins. Cependant, Alain Soral partage avec nous l'amour de la France, l'opposition au système en place, système mondialiste et dictatoriale, ainsi que la volonté d'indépendance et de puissance de la France et de l'Europe, surtout vis à vis des Etats Unis d'Amérique, avec le soucis vital de rapprochement entre la France et la Russie. C'est déjà beaucoup et pas si mal. Enfin, il est resté extrêmement discret depuis ce qu'il convient d'appeler l'affaire Carl Lang. Il a compris que Marine Le Pen était avant tout mariniste et que Jean Marie Le Pen ne serait plus la « clé de voute » du Mouvement National en 2012. Il sait donc que l'avenir immédiat sera à la prudence, à la sagesse et au pragmatisme. Pour le moment, il n'y a pas de candidature « nationale indépendante » de prévue en Ile de France.

Alain Soral sait que, contrairement à Arnautu et Dubois, il peut espérer être élu. Pour cela, sa seule chance est, s'il était désigné, de ne surtout pas se couper du socle d'électrices et d'électeurs de Droite Nationale et au contraire de s'en rapprocher le plus possible, en laissant sa notoriété glaner les quelques pourcentages manquants. Si l'électorat de Droite Nationale venait à lui manquer pour rallier Paul Marie Couteaux ou d'autres, ça en serait terminé de ses espoirs d'élection. Il la joue donc fine et façon équilibriste comme silencieuse, du moins pour le moment.

Quoi qu'il en soit, si la « commission d'investiture » du FN désigne Arnautu ou Dubois, ce sera vite vu et nous irons toutes et tous à la pêche ou nous promener en forêt.

Si c'est Alain Soral, il faudra passer outre les préjugés et les fautes du passé. Nous attendrons alors ses déclarations, histoire de constater s'il a changé ou non, et nous attendrons surtout les déclarations à son sujet de Martial Bild (premier concerné étant donné que la place lui revenait légitimement et de plein droit) et de Carl Lang bien évidemment.

Et si Soral n'a pas changé et/ou n'a pas l'aval de Carl Lang (ce serait évidemment un préalable vital et indispensable), à défaut de candidature « nationale indépendante » (qui a bien sur notre totale préférence), nous resterons là aussi chez nous.


Les clés de notre destin commun sont entre les mains de messieurs Lang, Martinez, Le Rachinel, Antony, Macary, Perdomo et leurs ami(e)s.
(Pour le moment et en attendant de nombreux ralliements à l'initiative salvatrice de Carl Lang)


PLUS QUE JAMAIS, TOUS AVEC CARL LANG !


NB : Merci de vos messages de soutien, tous positifs. Nous secouons le cocotier pour le bien commun et, vous l'avez compris, à l'image de Carl Lang qui sait être ferme voire implacable, mais toujours sage et posé.
Merci à vous toutes et tous.

18 commentaires:

Anonyme a dit…

J'avoue que je trouve votre théorie un peu tirée par les cheveux. Qui vous dit que, même battue par les candidats nationaux indépendants, la fille Le Pen s'inclinera et la mettra en sourdine. Vous rêvez. Il faut être beaucoup plus offensif et mettre hors d'état de nuire les Le Pen et ce DEFINITIVEMENT.

Alors quelle stratégie ? Vous avez raison de dire qu'en créant un nouveau parti on risque d'échouer en laissant en plus la structure Fn aux Le Pen. La solution : peut-être une récupération de notre structure (le FN n'est pas une boutique familiale c'est l'oeuvre des nationaux). En effet Gollnisch va rester au FN. Jusqu'en 2010, Lang et tous les amis nationaux devraient s'organiser pour préparer le terrain, unir, encourager, et faire adhérer en masse pour que tout le monde vote pour Gollnisch afin d'empêcher Marine d'accéder à la présidence.

Ensuite, c'est simple : Gollnisch président du Front National réintègre les cadres de valeur (Lang, Antony, Bompard, Mégret, Spieler etc) et EXCLU Marine Le Pen du parti (les lepénolâtres feront ce qu'ils voudront, rester ou partir, sans chef ils seront inoffensifs). Quelle raison pour exclure Marine Le Pen du parti ? C'est simple : divergence avec le programme du Front National (c'est déjà le cas).

Mais il n'empêche que même avec une base électorale le lepénisme va droit dans le mur. Qui est prêt à se faire cracher dessus pour le gaucho-marinisme ? Pas grand monde contrairement à ceux qui ont tout donné dans les années 80-90 pour le vrai Front National. Sans militants, sans cadres, sans enthousiasme, combien de temps donnez-vous au FN mariniste ?

Il faut faire quelque chose, et vite. Lang ne doit pas laisser passer l'occasion : on ne ressert jamais le même plat. Il faut se lancer, avec du concret, choisir une stratégie et s'y tenir.

TOUS AVEC CARL LANG (pour les) EUROPÉENNES ! ("T.A.C.L.E") a dit…

@ Solange,

Nous n'avons jamais dit que, battue, Marine s'inclinerait, mais qu'elle devrait le faire. C'est différent et, vous avez raison, il n'y a aucune garantie.

Mais battue, sa "légitimité" toute artificielle, virtuelle et médiatique, s'écroulerait comme un château de cartes.

Nous avons lancé un débat. Merci de votre intervention qui le fait avancer.

Anonyme a dit…

Pour que ça marche votre histoire de primaire il faut vraiment des candidats partout sauf chez gollnisch s'il y va. A ce moment là c'est jouable et largement.
Car il y a un point énorme et capital que vous avez omis de citer, c'est la campagne TV ! Seuls les mouvements ou groupements nationaux y ont accès, c'est donc capital !
Sans dynamique nationale je vois carl lang à 2% (avec tous les natios) et marine le pen à 4 (avec les moyens de papa et les médias). En cas de dynamique sur toute la France, là je vois le score inversé avec Carl à 4% et marine Le Pen à 2 maxi !
Et allez savoir après selon les évènements. Mais le principal est comme le dit Solange de FEDERER, et pour fédérer, ça doit être sur la France et non sur une voire trois régions seulement.
Alors courage et en avant !

Anonyme a dit…

Votre proposition est sympathique même si elle est un peu utopique.
Néanmoins, il n'est pas possible de transformer les élections européennes en des primaires pour 2 raisons :
1) des primaires ne s'organisent qu'avec des militants encartés car ce sont eux qui doivent décider et non l'électeur de base (c. USA, PS...etc)
2) conséquences du 1) : l'électeur de base ne sait même pas que le débat sur la recomposition de la DN qui nous anime, depuis le départ de Carl Lang, existe. Il votera FN et se ralliera au nom de Le Pen. C'est une évidence. Sauf peut-être dans le Nord-Ouest, et encore... Souvenez-vous des européennes de 99 où Mégret a perdu alors que la grande majorité des cadres et des militants du FN l'avaient suivi...

Pour le reste, vous avez raison : il faut une dynamique nationale sans forcément un leader national immédiat. Carl Lang comme coordinateur en attendant 2010, c'est une bonne idée. Ensuite, victoire de Gollnisch grâce aux adhésions de masse au FN (c'est ce qu'ont fait les partisans de Ségolène Royal pour les primaires en 2007 : des milliers de nouvelles adhésions au PS en 6 mois). Ensuite l'Unité...

Amitiés nationales

NB : je suis désolé mais entre Soral et PM Coûteaux, je vote Coûteaux... N'oubliez pas qu'au MPF, nous avons des amis. Il faut arrêter de croire que l'UMP et l'Elysée payent tout le monde (Mégret, Villiers, Carl Lang...)

TOUS AVEC CARL LANG (pour les) EUROPÉENNES ! ("T.A.C.L.E") a dit…

Merci @ Maxime.

Oui nous avions oublié de faire mention de l'importance vitale de la campagne télévisuelle.

Nous venons immédiatement d'ajouter cette précision à l'article.

Encore merci.

Vous voyez, l'union fait toujours la force.

TOUS AVEC CARL LANG (pour les) EUROPÉENNES ! ("T.A.C.L.E") a dit…

Ca fait plaisir de voir du monde passer de ces heures.

L'administration du blog fermant pour ce soir à 01h00, profitons de l'instant pour répondre @ Philippe.

Il n'est bien sur pas question d'organiser de véritables primaires "à l'américaine" voire à la sauve socialiste, procédé pseudo électoral que nous rejetons par ailleurs. Il s'agit uniquement de transformer ces futures échéances en "primaires" nationalistes, façon de parler, et c'est pour cela que nous avons utilisé l'expression "Primaires Subliminales". Dont acte.

Sur le choix entre Carl Lang et Bruno Gollnisch dans le futur, il faut voir et ne rien exclure. Cependant, nous pensons Carl Lang mieux à même de redresser le Mouvement National, de par ses qualités comme surtout par ses capacités de résistance, de courage et d'action. Ceci dit il n'y a pas de réelles différences et c'est tant mieux. Attendons (espérons) la réaction de Bruno Gollnisch !

Concernant Soral enfin. Nous sommes en accord avec vous. S'il n'y a pas de candidature "Nationale Indépendante" en IDF, entre le Soral d'hier (et même d'aujourd'hui) et Couteaux, nous choisissons Couteaux. Mais nous maintenons qu'il ne faut rien exclure et que la vérité d'un jour n'est jamais la même que celle du lendemain, surtout en matière de politique.

De plus, étant nous contrairement à d'autres respectueux de nos valeurs et de l'amitié française, nous maintenons que tout le monde peut et a le droit de changer. C'est même parfois un devoir.

"Wait and see so" si vous permettez. Attendons et nous verrons, et les déclarations éventuelles de Soral, et les déclarations (comme les décisions) de Carl Lang et de ses amis qui en découleraient automatiquement.

Merci Philippe

Anonyme a dit…

Il faut comparer ce qui est comparable et arrêter de faire mention de la scission de 1998 comme étant une raison définitive et éternelle de l'échec supposé programmé de toute tentative de rénovation du Mouvement National. C'est faux, archi faux ! Au risque de répéter les choses, vous avez raison de dire quie l'histoire ne resert jamais deux fois les mêmes plats et elle n'est jamais ni écrite à l'avance ni figée ! De plus, (et c'est le plus important, nous devons toutes et tous nous en souvenir), en 1998, le Mouvement National a été coupé en deux et la crise a été cruelle comme fratricide ! Mais il faut arrêter le délire des assertions ridicules comme quoi Jean Marie Le Pen n'aurait dû "sa" victoire face à Mégret qu'à son seul talent, (pourtant immense et réel !), ou à l'aide de TF1 voire du pouvoir ! NON, JMLP n'a dû sa victoire finale qu'à ses fidèles et de très très peu. Aux européennes, les scores ont été de 3,75% pour le MNR et de 5,2% pour le FN. A 0,8% de moins pour le FN, et donc 0,8% de plus pour le MNR, ça en était fini du Front ! Il faut quand même s'en souvenir !
Et qui étaient les fidèles de JMLP ? Carl Lang, Bruno Gollnisch, Jean Claude Martinez, Jacques Bompard (co fondateur du FN avec Le Pen excusez du peu), Martial Bild, Marie France Stirbois, Bernard Antony, les époux Baeckeroot, Macary, Perdomo, Hubault et j'en oublie quantité. Tous soit virés, partis, humiliés etc etc. Drole de manière de remercier les amis fidèles.
Et à l'époque, il n'y avait pas Marine et ses amis night clubbers.
On ne peut comparer 1998 et 2008 parce que Le Pen a 10 ans de plus et va fêter ses 81 ans ! Et il n'a plus aucun des fidèles soutiens de qualité de 1998. En 1998, j'avais voté pour la liste du FN les yeux fermés, question de choix, et l'actualité donne tristement tort à mon vote de l'époque. Mais aujourd'hui et en dehors de quelques personnalités, dont M Gollnisch, dont je me demande comment elles font pour supporter tout ça, il faudrait me payer cher pour que je vote FN en juin prochain, ou alors un miracle amenant Carl Lang et Bruno Gollnisch à la tête du Front, mais n'y pensons même pas. Donc je remercie grandement Carl d'avoir ouvert de nouveau les portes de l'espoir. Et peu importe son score, je m'en moque, ce qui compte c'est que son action est positive à tous les niveaux. J'attendais ça depuis un moment.
Donc non au renoncement, oui tout est possible !

Anonyme a dit…

Je découvre juste votre dernière contribution et elle ne m'incite pas trop à l'optimisme.

1 : L'homme providentiel : Bien sur que si, nom de nom, il faut un homme providentiel. Vous dites que d'autres mouvements européens réussissent sans homme providentiel ? Citez m'en un seul ! AUCUN mouvement nationaliste européen n'a réussi, c'est à dire pris le pouvoir, ce qui est la seule chose qui compte, et non pas rester dans l'opposition avec 33%.

Nous attendons donc que Carl Lang soit l'homme providentiel, s'il estime lui même que cet habit est trop grand pour lui alors essayons tout de suite autre chose. Nous n'avons plus trop de temps à perdre en nous trompant à nouveau.

2 : C'est trés bien que 100 mouvements nationalistes, éclosent, et que 99 périssent si le 100° réussit. Tant que aucune véritable dynamique n'aura pris corps il est légitime à chacun de tenter sa chance. Pour l'instant Carl Lang suscite le plus d'espoir. Mais qu'il transforme vite l'essai. Déja, le manque de clarté de sa position (dans et hors du FN) commence à agacer ses plus chauds partisans (dont je suis)

3 : Il faut arreter de raisonner en termes électoraux. On se fiche des élections. Faire 33% ou 3 % c'est du pareil au même, dans les 2 cas on l'a dans l'os. Pour gagner il faudrait faire 51 % aux présidentielles et aux législatives PUIS confirmer dans la rue face aux hordes. Or nous ne le ferons jamais pour des raisons qui tiennent à la dynamique de la démographie ethnique et à ce que le régime ne le permetttrait pas, qu'il utiliserait TOUS les moyens pour s'y opposer.
Il faut certes se présenter aux élections, mais dans le but de recruter des militants de terrain (qui s'opposeront aux hordes).

4 : Il faut aussi arreter de raisonner à partir des vieilles structures nationalistes. Elles ont toutes échoué. Y compris les identitaires. Même toutes réunies, elles ne pèsent rien en termes de militantisme efficace.
Si on suppose qu'il faudra au moins 50 000 militants (je dis bien militants) il faut compter un minimum de 500 000 adhérents, soit un mouvement dont au moins 90% des membres n'auront jamais adhéré à une de nos vieilles structures. Et je rappelle que tous les noms que vous citez (Vial, Bild, Spieler ..) sont quasi-inconnus du grand public, donc d'efficacité nulle en terme de reconnaisance sur le plan national, et porteurs en germe de divisions futures par agrégation de grumeaux groupusculaires.

5 : Cesser de tresser des lauriers à JMLP pour son action passée. JMLP a échoué lui aussi. JMLP n'a pas changé, les raisons qui ont poussé tant de militants exemplaires à le quitter existaient déja depuis toujours. Rappelons que le premier tour de 2002 fut UN ECHEC (et oui) et le second un désastre absolu, qui tiennent à la stratégie globale du Front.
JMLP est désormais un concurrent, on ne chante pas les louanges d'un concurrent, du moins pas avant de l'avoir battu. (vos propres règles de base du militantisme) et si JMLP n'est pas un concurrent, à quoi bon agir en dehors du FN ?

6 : Ne pas proner un ralliement à Mme Lepen si elle "gagnait" les "primaires". Si nous ne sommes plus au FN c'est pour des raisons précises que vous avez vous même données. Les mêmes raisons devront nous ordonner de poursuivre CONTRE le clan Mariniste. Depuis quand un seul échec électoral devrait-il arrêter une dynamique fondée sur la vérité d'une analyse ? Proposition démobilisatrice de plus.

Conclusion : Carl Lang doit assez rapidement quitter le FN créer sa structure, lancer une grande campagne d'adhésion et commencer à labourer le terain jour apres jour, dans chaque canton.

Les anciens dirigeants des antiques formations nationalistes, soient se rallient à titre individuel comme militants de base soient se complaisent dans leur splendide isolement, en fait on s'en fout un peu. S'ils sont authentiquement nationalistes et que la dynamique prend corps ils se rallieront.

Car Lang prendra comme lieutenants les meilleurs de ses nouveaux militants, qui ne seront pas forcément les anciens chefs des petits groupes .

Désolé de paraître orgueilleux, mais c'est comme ça que ça se passera, ou alors je prédis que ça échouera. Que chacun qui lit ce message l'enregistre et le relise le 4 décembre 2009.

Amitiés à tous les camarades. Courage et confiance.

Anonyme a dit…

Merci aussi à vous de lancer ce débat et d'avoir créer ce blog qui tranche vraiment avec les autres pourtant dans nos idées (il faut dire que le mouvement national est sclérosé et la réaction de Carl Lang "oxygenante"). On espère de fréquents articles et des avancées efficaces dans la rénovation du mouvement national, populaire, social et catholique.

Anonyme a dit…

J'ai bien aimé le commentaire de Franc Sparte, car on sent quelqu'en de vraiment sincère et motivé.
Ceci dit, l'article du site n'interdit pas me recours à l'homme providentiel, il dit simplement qu'il ne faut rien s'interdire. C'est différent. Quant à la victoire finale, ouh la la, certes il faut y croire et la vouloir, mais nous avons encore bien du travail.
Dur le reste nous sommes tous d'acord, les élections sont importantes mais ne nous obsèdent pas dans leurs résultats, la multiplication des mouvements n'est pas un problème au contraire.
Par contre, là ou je diverge avec Frabc Sparte, c'est sur les Le Pen. Les mérites de JMLP il faut les retenir, c'est évident et c'est cela le sens de l'honneur ! Ke ne conçois pas la chose autrement Franc Sparte. Voulez vous interdire à tous de vanter la gloire passe de Le Pen ? Comme on interdit tout au paquebot en ce moment ? Ce serait de la même veine, de la même graine et je n'en suis pas.
Enfin et sur les primaires. Je croiq qu'ici personne ne vante Marine Le Pen et l'article souligne bien les conditions, conditions qu'elle n'acceptera jamais. Et si elle avait changé à ce point et qu'elle accepte les conditions, et bien il faudra pas être plus con que les autres et discuter non.
Je pense de toute façon et sans le moindre doute que s'il y a une vraie dynamique nationale pour les dits dissidents, ils remporteront la victoire. Ce n'est pas démobilisateur, au contraire, car nous aimons les défis. En avant et tous derrière Carl Lang !

Anonyme a dit…

A Veritas,

Je vous comprends, j'ai passé moi même 9 ans au FN jusqu'en 2006 (sans illusion depuis 2002)

Aux temps de mon adhésion et même avant j'ai soutenu à 1000 % JMLP.

Mais depuis il y a eu les dérives que nous connaissons et sa responsabilité est totale.

Je suis tout à fait d'acoord pour ne pas cracher sur Lepen, je n'en ai pas la moindre envie et au besoin je le défendrai encore quand le régime s'en prendra à lui. Il fut notre chef, beaucoup de militants FN restent nos camarades et je dis simplement qu'il faut cesser de le couvrir de lauriers car notre chef il ne l'est plus.

Entre Carl Lang, fidèle à ses idées qui sont les notres et l'homme du clan familial et de la dalle d'argenteuil il n'y a plus à balancer.

Mais l'ennemi bien identifiable est le régime (MPF UMP MODEM PS PC ECOLO EXT G ...), il nous faut concentrer tous nos tirs sur cet ennemi.

Vis à vis de JMLP je préconise le silence déçu.
Il suffit de ne pas nous en occuper et de dénoncer les dérives marinesques.

Nous partons de tres bas, les succes ne seront pas là des le debut, il faudra resister au decouragement et continuer le combat. A la fin, je suis certain de la victoire de nos idees, avec Carl Lang ou avec un autre, mais aussi que nous devrons faire tant et tant de sacrifices pour l'obtenir.
Donc du courage et de la confiance.

franc sparte

Anonyme a dit…

Entièrement d'accord avec vous. Chiche comme vous dites. Dieu que j'aimerais voir les résultats comparés ce Carl Lang face à Marine Le Pen, de Jean Claude Martinez face à Louis Alio, (habitante de Pau je voterai M Martinez tout en ne partageant pas toutes ses idées mais il en a tellement et il est si sympathique), de M Perdomo ou Macary face à M Le Pen lui même (à moins que Jacques Bompard rallie un regroupement autour de Carl Lang au vu des derniers agissements assez troubles de Philippe de Villiers qui réclame un ministère à M Sarkozy beurk).

Je suis certaine que contrairement à la pensée unique, l'électorat national sanctionnerait sévèrement les candidats soit disant officiels.

Les autres régions c'est plus compliqué.

Je suis d'accord avec Philippe. Si j'habitais en Ile de France, je serais bien embêtée car, que ce soit M Soral ou M Couteaux, je les ai entendu tous les deux vanter les mérites de la France Jacobine et je préférerais pour ma part une candidature Antony.

Le mieux serait que Carl Lang et son équipe de fidèles établissent une sorte de plateforme avec des idées et des principes clairs, une sorte de charte à respecter par tous les membres du regroupement. Là, on saurait où on va.

Je fais confiance à Carl Lang pour mener à bien les négociations qu'il conduire en ce moment.

Anonyme a dit…

Je crains qu'il ne faille un peu moins d'angélisme.
Qui connaît Carl Lang au niveau national à part nous ?
Etes-vous sûr que Carl Lang ait la stature d'un homme providentiel et surtout le potentiel d'un leader national.
Personnellement, je ne sais pas. Je ne tranche pas.
Il est trop tôt et il y a trop de travail pour reconstruire la droite nationale pour s'emballer comme ça sur Carl Lang.

Si Carl Lang se désigne ou est désigné comme leader national et qu'il échoue aux européennes (et c'est possible à cause de la notoriété du nom FN et Le Pen, tout sera foutu.

Je ne dis pas qu'il n'est pas possible de créer un nouveau parti. L'histoire ne se répète certes pas mais il faut savoir raison garder et avoir la culture du "retour d'expérience". sachions analyser calmement, sans passion et sans invective les raisons de l'échec du MNR. Et ne reproduisons pas les mêmes erreurs.

Prenons notre temps !

Anonyme a dit…

Philippe a raison de vanter les mérites de la prudence et de la reflexion. Mais Jean Marc a raison aussi de dire que 99% des dirigeants, cadres et militants qui avaient assuré le "succès" du FN face au MNR en 1999, de très très peu, ne sont plus au FN ! Il n'y a donc plus de raison pour que ça échoue, surtout 10 ans après. J'aime pas trop parlé de l'âge du capitaine, mais il y a quand même des limites à tout.

Et moi aussi j'ai de la mémoire à revendre. Je me souviens très bien que l'erreur suprême du MNR à l'époque a été de vouloir être totalement calqué sur le FN, avec culte de la personnalité et tout le toutim. J'avais été aux réunions MNR et c'était "Mégret, Mégret, Mégret" à toutes les sauces et sur tous les tons ! Ca a été une erreur dramatique. Il aurait fallu inventer autre chose c'est évident et ça a été une des causes de l'échec, même à moins de 1% près.

Je n'oublie pas également que, dans la dernière ligne droite, Jean Marie Le Pen nous a fait le "coup" de mettre le petit fils du général de gaulle, charles de gaulle, et que c'est peut être cela aussi qui lui a permi de gratter ce dernier petit point si important.

Et puis n'oublions pas non plus que depuis 2004 le scrutin est REGIONAL ! Ca change totalement la donne ! Si on scrute à la loupe les résultats de 2004, on constate bien, y compris pour JMLP lui même, l'érosion si on n'est pas implanté localement.

Alors il faut les deux. Implantation régionale et dunamique nationale.

Bien sur qu'il faut réflechir avant, mais après il faut agir et agir vite, car c'est le moment ou jamais.

Ne rien faire serait la pire des choses.

Anonyme a dit…

Certains critiquent le côté chef absolu de JMLP et préconisent que l'éventuel futur mouvement soit plus collégial, plus ouvert à la discussion, à la critique interne et autres billevesées .

Ce serait une erreur, ce n'est pas le principe du chef qui a conduit le FN dans les choux mais la dérive familiale et l'abandon des thèmes fondamentaux comme l'inversion des flux migratoires, d'un vieux chef fatigué passé sous la coupe de sa fille.

Le futur mouvement devra être encore plus solidement tenu en main que le FN fut tenu par JMLP.

Si le chef du Grand Mouvement tient ferme sur les principes nationalistes, alors ses lieutenants et ses militants le suivront jusqu'en enfer, avec courage et confiance.

Anonyme a dit…

Merci

Trop bien votre site. J'attendais la réaction de Carl depuis trop longtemps. Ca y est ouf il a bougé et ça ne va pas s'arrêter.
Trop bien aussi votre article. C'est exactement ce que je pense qu'il faut faire.
Vous au moins vous avez des idées à défendre et quelque chose à proposer.
J'habite à Paulhian pas loin de Béziers et s'il y a accord entre Carl et Jean Claude Martinez je vote Martinez, mais Aliot ça jamais. Bien trop nul.
Encore merci et bravo.

Anonyme a dit…

Je vous trouve bien trop "gentil" avec ce qui reste du Front National. En toute franchise, quand je regarde la composition des instances dirigeantes du FN, je me demande comment certains peuvent encore se faire des illusions. C'est peut être terrible ce que je dis, mais c'est la vérité. Il suffit même de simplement regarder le Comité exécutif, véritable gouvernement du Front, pour ouvrir les yeux. Ce Comité de 8 membres comprend, en dehors de Jean Marie Le Pen, de son avocat (Wallerand de Saint Just, très bon et traditionaliste mais qui n'est pas politique et suit les Le Pen en tout), de sa fille Marine et de Louis Aliot, Jean Pierre Reveau (très bon trésorier du FN mais pas un politique non plus mais juste lepéniste et surtout près de 77 ans !), Alain Jamet qui va bientôt avoir 75 ans et roger holeindre (qui ne se fait plus d'illusion, qui vient même de grandement relativiser sa querelle avec M Baeckeroot) qui va bientôt fêter ses 80 ans ! Puis il y a bien sur Bruno Gollnisch qui doit se sentir un peu seul.
Face à M Gollnisch, 7 marinistes dont 4 personnes sur 8 sont des gérontes ! Je respecte infiniment les anciens, mais justement, leur rôle traditionnel et sacré n'est -il pas d'être des anciens, des sages au service des autres, des plus jeunes ?
Les mêmes personnes se retrouvent au Bureau politique, avec, toute une série de marinistes bon jus (Briois, Martinelli, Arnautu, Smahi, Vizier, Jalkh, Boutonnet etc), des lepénistes avec encore des gérontes (Michel Bayvet un assureur de près de 81 ans, Martine Lehideux 76 ans) puis les Fatna, Dubois, Subtil etc.

Personnellement, lorsque je regarde l'organigramme, je me dis immédiatement que Bruno Gollnisch a vite fait le tour de ses amis donc de ses soutiens et encore. Je ne sais pas comment vont réagir messieurs de la Tocnaye, Guiniot, Colombier enfin de ceux qui s'honoreraient de le faire dans le bon sens, mais depuis le coup de tonnerre de Carl Lang, il a surement plus d'amis en dehors du FN que dedans.
A l'inverse, quand je vois en très peu de temps les ralliements à Carl Lang, ils ont une certaine tenue je trouve. Hubault, Touchagues, Le Rachinel, ce sont des gens sérieux et en plus compétents.
Pourvu que ça se poursuive.

Anonyme a dit…

A propos, j'avais oublié une question. Quelqu'un sait-il ce que devient M Jaboulet Vercherre ? Si un visiteur a des nouvelles. Merci d'avance.