Louis Aliot : La claque qui tue !
Le Front National disparaît du Conseil Municipal de Perpignan!
Dans le cadre de l'élection municipale partielle de Perpignan, alors même qu'il n'y avait pas, faute de temps, de liste de rassemblement des nationaux autour du PDF de Carl Lang, Louis Aliot a réalisé le triple exploit de ne pas passer la barre des 10% (9,4% des exprimés !), de ne pas être présent au second tour et de ne même pas être élu conseiller municipal d'opposition.
Pour celui qu'on surnomme dorénavant "l'électionaute", champion de la désunion des patriotes, après la déroute des européennes, c'est une nouvelle débâcle.
Ce qui attriste tous les nationaux, nationalistes et patriotes, c'est de voir nos ennemis se réjouir de cette nouvelle défaite. La socialiste Amiel Donat s'est évidemment montré ravie en soulignant à juste titre : « Pour la première fois aussi depuis très, très longtemps à Perpignan, le Front National ne pourra se présenter au second tour ».
Dans une ville qui a donné des scores allant jusqu'à 46% à la Droite Nationale du temps de Pierre Sergent, cette bérézina est humiliante comme affligeante. C'est le plus petit score du FN à Perpignan depuis près d'un quart de siècle !
Les séides du dernier carré qui, la veille de l'élection, clamaient sans rire que la liste Aliot était en « pôle position », vont jusqu'à oser prendre le résultat final comme encourageant. Une nouvelle version du « chant du socle incompressible » qui n'en finit pas de maigrir jusqu'à l'anorexie, puis l'asphyxie.
L'adage populaire affirme que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Dans le même esprit, ce sont toujours les petites maladresses, les fautes à répétition qui conduisent fatalement aux grosses déceptions. Depuis 2005, Louis Aliot s'est mis à dos les Bompard, les ami(e)s de Marie France Stirbois, Bernard Antony et ses soutiens, etc. Puis ce fut le tour de Bruno Mégret et du MNR dans le torpillage en règle de « l'union des patriotes », avant que Louis Aliot ne se mettent à dos les Identitaires et tous les défenseurs des nos identités régionales par un jacobinisme forcené. Dans le même temps, Louis Aliot fustigeait « l'extrêêême droite » passéiste, puis tournait le dos aux défenseurs de la vie. Après, ce fut au tour de Robert Spieler et de la NDP de subir les foudres d'un dernier carré définitivement non cartésien. Puis vinrent les oukases absurdes vis à vis d'initiatives novatrices comme le « Congrès Nationaliste », avant qu'on enfonce le clou dans les délires verbeux contre Jean Claude Martinez et sa MVL. Le comble fut bien sur atteint dans les attaques grotesques et suicidaires contre Carl Lang et ses ami(e)s du « Parti de la France », toutes et tous authentiques héros de la cause nationale. Même les anciens alliés du dernier carré, la nébuleuse du « gaucho lépénisme » autour de Dieudonné et Soral, aura eu droit aux injures tout en étant vouée aux gémonies. Le secrétaire général du dernier carré a même du en appeler aux morts de gauche comme Jean Jaurès pour trouver quelque soutien. C'est dire si le clan s'est retrouvé seul, tout seul, bien trop seul pour espérer quoi que ce soit.
Partant de là, le résultat final ne devrait guère surprendre. Le dernier carré campant sur ses principes diviseurs comme sur ses positions sectaires, le prochain sera encore bien pire.
Dans le cadre de la préparation des futures échéances régionales de l'an prochain, il est grand temps de mettre en chantier, dans le Languedoc Roussillon, une liste de rassemblement incluant tous les nationaux, nationalistes, patriotes et identitaires, toutes les formations favorables à l'union nationale, sous la bannière du « Parti de la France ».
Carthage n'est plus, reste à relever Rome...
2 commentaires:
Merci pour cet article. C'est effectivement une claque, une de plus pour le clan et la ligne Aliot-Marine.
Tout cela doit nous encourager à garder le cap : il faut retrouver l'unité du mouvement national autour de nos dirigeants légitimes.
A ce sujet Pierre Descaves a écrit une lettre à JMLP reproduite par Philippe Carhon sur le Salon Beige, lettre qui pose la question du futur président du FN : Gollnisch va-t-il oui ou non se décider à passer à l'action ?
Yes ! Solange a raison, maintenant il faut que ça bouge. Et les dirigeants légitimes ont tout l'été pour nous offrit quelque chose de digne et qui tient la route.
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