La nomination fort médiatisée de Frédéric Mitterrand permet à Sarkozy d'occulter une autre nomination, ayant elle une véritable signification politique, celle de Pierre Lelouche qui déclarait en 2004 :" Nous serions fous de dire non à la Turquie... L'objectif de l'Union n'est pas de fabriquer un club chrétien ni un club de riches mais de réunifier l'Europe." En choisissant comme secrétaire d'Etat aux affaires européennes ce partisan de l'entrée de la Turquie dans l'Europe, Sarkozy répond à la volonté, non pas du peuple français opposé à ce projet, mais à celle du président des Etats-Unis, Barack Hussein Obama.
Sarkozy et l'UMP, qui avaient fait campagne lors des élections européennes contre l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, trahissent ainsi leurs électeurs. Ce n'est pas la première fois :
- l'année dernière, l'article constitutionnel exigeant l'approbation par référendum de toute nouvelle adhésion a été supprimé ;
- sous la présidence par Sarkozy de l'Union Européenne, six nouveaux chapitres dans la négociation préparant l'adhésion de la Turquie ont été ouverts.
1 commentaire:
Sarkozy se fout de ce que peuvent penser les français. Seule sa soif du pouvoir et la volonté de satisfaire aux exigences de son maître, à Washingtown, son sa raison de vivre.
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