Lu dans "Le Nouveau NH".
"La cure d’amaigrissement se poursuit dans la discrétion au Front national.
Le parti de Jean-Marie Le Pen fait figure de forteresse assiégée de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur et le moins que l’on puisse dire c’est que la sérénité est loin de régner. Si l’hémorragie de cadres et de militants se poursuit, c’est sans publicité.
Deux mois après avoir remis sa démission Bruno Dekkers, Conseiller municipal de Puisieux et Clanlieu dans l’Aisne vient d’écrire une lettre ouverte aux adhérents du FN de sa région « pour lever toute ambiguïté » sur sa situation.
« Il y a déjà deux mois, lors de la réunion du bureau de la fédération de l’Aisne présidée par Wallerand de Saint-Just (vice-président du FN et second sur la liste de Marine Le Pen dans la région Nord-Ouest, NDLR.), j’ai remis ma démission du Front National. Cependant le procès-verbal que j’ai reçu de cette réunion ne mentionne aucunement cette décision, qui a pourtant fait l’objet d’une vive discussion, certains membres du bureau comprenant ma décision, d’autres, notamment le secrétaire départemental ne l’acceptant pas. Par ailleurs, ma démission n’a pas été transmise à la direction du Front National, qui me considère donc encore comme membre de son organisation. »
Dans le même temps, le FN procède toujours à des exclusions, la dernière en date, celle de la directrice nationale du Département Protection et Sécurité (DPS) des Féminines, Réjane Guidon. Dans un courrier adressé a Eric Staelens, directeur National du DPS, elle s’étonne du motif avancé pour son exclusion du service d’ordre du Front national.
« Je fais suite à ton courrier laconique du 5 mai dernier envoyé en recommandé m’apprenant ma radiation du D.P.S. au motif subtil mais discutable de ma présence à une réunion organisée par « « Monsieur Thomas Joly du Parti de la France. » J’aurais apprécié que l’on me demande les raisons de cette présence non dissimulée. Penses-tu que j’aurais été aussi stupide pour me laisser filmer lors de cette fameuse réunion si mon intention était de virer de bord. »
Manifestement, le Front national vit à l’ère du soupçon et du complot permanent.
A un peu plus d’une semaine des élections européennes, on comprend que le Front national n’ait pas envie de mettre cela en évidence."
Deux mois après avoir remis sa démission Bruno Dekkers, Conseiller municipal de Puisieux et Clanlieu dans l’Aisne vient d’écrire une lettre ouverte aux adhérents du FN de sa région « pour lever toute ambiguïté » sur sa situation.
« Il y a déjà deux mois, lors de la réunion du bureau de la fédération de l’Aisne présidée par Wallerand de Saint-Just (vice-président du FN et second sur la liste de Marine Le Pen dans la région Nord-Ouest, NDLR.), j’ai remis ma démission du Front National. Cependant le procès-verbal que j’ai reçu de cette réunion ne mentionne aucunement cette décision, qui a pourtant fait l’objet d’une vive discussion, certains membres du bureau comprenant ma décision, d’autres, notamment le secrétaire départemental ne l’acceptant pas. Par ailleurs, ma démission n’a pas été transmise à la direction du Front National, qui me considère donc encore comme membre de son organisation. »
Dans le même temps, le FN procède toujours à des exclusions, la dernière en date, celle de la directrice nationale du Département Protection et Sécurité (DPS) des Féminines, Réjane Guidon. Dans un courrier adressé a Eric Staelens, directeur National du DPS, elle s’étonne du motif avancé pour son exclusion du service d’ordre du Front national.
« Je fais suite à ton courrier laconique du 5 mai dernier envoyé en recommandé m’apprenant ma radiation du D.P.S. au motif subtil mais discutable de ma présence à une réunion organisée par « « Monsieur Thomas Joly du Parti de la France. » J’aurais apprécié que l’on me demande les raisons de cette présence non dissimulée. Penses-tu que j’aurais été aussi stupide pour me laisser filmer lors de cette fameuse réunion si mon intention était de virer de bord. »
Manifestement, le Front national vit à l’ère du soupçon et du complot permanent.
A un peu plus d’une semaine des élections européennes, on comprend que le Front national n’ait pas envie de mettre cela en évidence."
Source : http://www.national-hebdo.net/spip.php?article375
Décidément, encore un petit effort et le dernier carré va tourner en rond dans une cabine téléphonique. Pour le coup, la discrétion sera assurée...
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