Carl LANG président du « Parti de la France »
Député français au Parlement européen
Conseiller régional du Nord-Pas de Calais
Personnel pénitentiaire : Le leurre des garanties ministérielles
Alors que le 7 mai dernier les surveillants de prison, après trois journées consécutives de blocages, suspendaient leurs actions, la chancellerie criait victoire avec l'annonce de la création de 174 emplois supplémentaires en 2009.
Pourtant, la surpopulation carcérale (63 351 détenus pour 52 741 places, certains établissements ont un taux de surpopulation supérieur à 200%) est toujours d'actualité et les promesses de créations d'emplois de surveillants supplémentaires (24 341 seulement aujourd'hui) n'offrent aucune garantie réelle.
Les difficultés viennent non seulement de l'absence de volonté politique de l'Etat mais aussi de la législation européenne existante.
Elles sont définies par un corpus juridique de plus de 200 pages tournées essentiellement vers la protection et les droits des détenus, mais comprenant très peu d'avancées sociales pour le personnel pénitentiaire.
Les prisons françaises doivent ainsi s'adapter au droit européen protecteur des détenus, et ce, au détriment des surveillants. Ces derniers se voient, en effet, attribuer de plus en plus de tâches et de missions alors que les moyens financiers, techniques et humains ne suivent pas.
Le nombre de suicides chez les détenus est considérable et la vétusté des prisons françaises est alarmante. Pourquoi passe-t-on sous silence les 11 suicides intervenus depuis le début de l'année chez les surveillants, les dépressions qui frappent de plus en plus le personnel pénitentiaire, la suppression des primes durant la maladie et les agressions physiques ou verbales et humiliations quotidiennes dont ils sont victimes ?
Le gouvernement français refuse toujours de voir les prisons sous l'angle des conditions de travail des surveillants. Ce ne sont pas les 174 emplois supplémentaires qui règleront les tensions mais une révision totale du système carcéral, judiciaire et pénal.
Pourtant, la surpopulation carcérale (63 351 détenus pour 52 741 places, certains établissements ont un taux de surpopulation supérieur à 200%) est toujours d'actualité et les promesses de créations d'emplois de surveillants supplémentaires (24 341 seulement aujourd'hui) n'offrent aucune garantie réelle.
Les difficultés viennent non seulement de l'absence de volonté politique de l'Etat mais aussi de la législation européenne existante.
Elles sont définies par un corpus juridique de plus de 200 pages tournées essentiellement vers la protection et les droits des détenus, mais comprenant très peu d'avancées sociales pour le personnel pénitentiaire.
Les prisons françaises doivent ainsi s'adapter au droit européen protecteur des détenus, et ce, au détriment des surveillants. Ces derniers se voient, en effet, attribuer de plus en plus de tâches et de missions alors que les moyens financiers, techniques et humains ne suivent pas.
Le nombre de suicides chez les détenus est considérable et la vétusté des prisons françaises est alarmante. Pourquoi passe-t-on sous silence les 11 suicides intervenus depuis le début de l'année chez les surveillants, les dépressions qui frappent de plus en plus le personnel pénitentiaire, la suppression des primes durant la maladie et les agressions physiques ou verbales et humiliations quotidiennes dont ils sont victimes ?
Le gouvernement français refuse toujours de voir les prisons sous l'angle des conditions de travail des surveillants. Ce ne sont pas les 174 emplois supplémentaires qui règleront les tensions mais une révision totale du système carcéral, judiciaire et pénal.
Carl Lang
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