vendredi 22 mai 2009

LE PARTI DE LA FRANCE A LA CAMPAGNE !

Le « Parti de la France à la campagne » - Retour sur un phénomène !


L'analyse du « Nouveau NH » sur l'actualité politique vue depuis la Droite Nationale...



« Direction le Calvados et le petit village de Saint Sylvain, le Parti de la France et son président faisaient campagne pour les Européennes. Cent cinquante personnes se pressaient pour une fête champêtre. Ils sont venus pour écouter, Carl Lang, Fernand Le Rachinel députés européens et ex-FN et Robert Spieler, le président de la NDP. Ecouter et probablement comparer, tous sont des sympathisants ou d’anciens militants FN.


En délicatesse avec son ancien parti, le Front national, devenu selon lui « le Front familial », Carl Lang s’est lancé dans l’aventure de l’après Le Pen en fondant son propre parti, le Parti de la France ou PdF. Une initiative qui a été rapidement rejointe par un nombre important de cadres du FN, eux aussi en désaccords avec la politique menée depuis les élections de 2007 par le parti de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine. Avoir l’ambition de succéder après trente ans d’hégémonie, presque sans partage, au Front national n’est pas une mince affaire, « à la limite de l’inconscience » selon certains fidèles de Jean-Marie Le Pen, qui lui, préfère ironiser sur les « chances » de réussite de son ancien lieutenant.



Des moyens financiers limités et une notoriété à construire, auprès des électeurs. Autant de handicaps qui n’empêchent pas l’ancien secrétaire général du FN, « connu pour son sens de l’organisation », de mettre en place des conditions plus favorables à son « désir d’avenir » d’un parti national, social et populaire susceptible de supplanter auprès des électeurs, le FN arrivé en bout de course selon Lang.



Un embryon d’organisation qui se dessine avec l’appui des petites structures de la droite nationale qui vivaient jusque-là dans l’ombre du FN et qui voient dans l’offre de rassemblement avancée par Lang, une chance à saisir pour sortir de sous l’étouffoir FN.



Le Mouvement National Républicain, la Nouvelle Droite Populaire, du régionaliste et ancien député Robert Spieler, Synthèse Nationale, l’Alliance pour la Résistance Nationale et autres, ce ne sont que quelques milliers de personnes, pas de quoi inquiéter à première vue le Front national. Mais, c’est aussi quelques dizaines de cadres qui font faire défaut demain au Front national qui se voit obligé de combler les vides avec des militants pas toujours bien préparés à ces fonctions. Le parti de Jean-Marie Le Pen qui vit sur des acquis déjà anciens et de l’espace que lui donne les médias, donne encore l’impression d’être capable de surmonter, la crise financière et humaine qui amoindrit ses capacités d’actions. Le FN qui estime avoir été volé par Sarkozy, espère le retour de ses électeurs déçus par les promesses non tenues par le candidat de l’UMP à la présidentielle. En cela, le test des élections Européennes sera beaucoup plus significatif pour l’avenir du FN, que pour celui du PdF, qui d’ailleurs n’a pas fait de ces élections sa priorité, préférant faire porter son effort sur l’enracinement et les élections régionales, là où le déficit de cadres formés se fera cruellement sentir pour le FN.



9,87% en 2004 et sept députés élus, cinq ans plus tard, Jean-Marie Le Pen se satisferait avec 10% au plan national. Une ambition qui peut sembler modeste, si l’on compare avec 1999, l’année de la scission mégretiste et où le FN espérait faire 21% à ces mêmes élections. Mais, si le taux d’abstention doit être aussi important que prévu, par les instituts de sondages, il est fort probable que le FN n’atteigne pas ce score à deux chiffres, ce qui explique la prudence inaccoutumée de Le Pen.



Même, si tous les indicateurs ne sont pas dans le rouge, un échec aux Européennes marquerait le début de descente aux enfers pour le FN, la même qu’a connue le Parti communiste dans les années 80 en devenant un parti pro immigrationiste. Mais surtout, cela entrebâillerait une porte pour le PdF et ses alliés.



D’après l’un des organisateurs de la journée « Cent cinquante personnes, c’était bien, c’est sensiblement autant que pour Le Pen » « et puis » poursuit-il, « le temps n’était quand même pas terrible, non vraiment, c’était bien ! » ».


Source : http://www.national-hebdo.net/spip.php?article360



TOUS AVEC CARL LANG !



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