POLITIQUE. A la tête du nouveau Parti de la France, Carl Lang, au Havre hier matin, veut une Europe aux Européens.
Son parti n'a que trois mois d'existence mais Carl Lang, ancien proche de Jean-Marie Le Pen, croit à son succès aux Européennes. Elu il y a cinq ans sous les couleurs du FN dans le nord-ouest, il a décidé de rompre avec son ancien parti pour lancer sa formation, Le Parti de la France, fondé en février. « Près de 80 % des élus régionaux du FN sont avec nous », constate Eric Pinel, colistier de Carl Lang.
« Résistance nationale »
Reste que le député européen sortant n'est pas sûr de conserver son poste à Strasbourg, l'ensemble des sondages plaçant son parti en queue de peloton. « C'est un début, une première étape », souligne Carl Lang qui tenait hier dans un hôtel du Havre une réunion publique avec quelques militants, dont d'anciens sympathisants - et quelques ex-candidats aux élections locales - du Front National.
Carl Lang plaide pour « une Europe aux Européens », version élargie de slogan frontiste, « la France aux Français ». Opposé à l'entrée de la Turquie dans l'espace européen, il estime qu'il faut instaurer « un patriotisme social ». « Les emplois en France doivent être réservés aux Français et la même chose dans tous les états de l'Europe », explique-t-il.
« Une liste de résistance nationale » : c'est ainsi que Carl Lang définit son engagement. « Le peuple, dit-il, doit résister pour défendre ses droits économiques, sociaux, culturels. Sinon, ce sera beaucoup plus difficile pour les fragiles de nos concitoyens ».
Qu'est-ce qui le différencie de son ancienne famille politique ? La guerre est ouverte Marine Le Pen, en campagne dans la même circonscription. « Le FN veut sortir de l'Europe de Bruxelles.
Nous, explique Carl Lang, nous voulons construire une nouvelle Europe dans laquelle les droits et l'identité des Français seront respectés. Nous représentons un renouveau national, une perspective pour tous les électeurs nationaux qui ne se reconnaissent plus dans les vieux partis du système ».
Trois élus de Haute-Normandie
Déposée il y a une semaine auprès du ministère de l'Intérieur, la liste conduite par Carl Lang compte seize conseillers régionaux, dont trois de Haute-Normandie : Bernard Touchagues (7e), Sonia Richeton (8e) et Sylvie Collet (16e).
« Résistance nationale »
Reste que le député européen sortant n'est pas sûr de conserver son poste à Strasbourg, l'ensemble des sondages plaçant son parti en queue de peloton. « C'est un début, une première étape », souligne Carl Lang qui tenait hier dans un hôtel du Havre une réunion publique avec quelques militants, dont d'anciens sympathisants - et quelques ex-candidats aux élections locales - du Front National.
Carl Lang plaide pour « une Europe aux Européens », version élargie de slogan frontiste, « la France aux Français ». Opposé à l'entrée de la Turquie dans l'espace européen, il estime qu'il faut instaurer « un patriotisme social ». « Les emplois en France doivent être réservés aux Français et la même chose dans tous les états de l'Europe », explique-t-il.
« Une liste de résistance nationale » : c'est ainsi que Carl Lang définit son engagement. « Le peuple, dit-il, doit résister pour défendre ses droits économiques, sociaux, culturels. Sinon, ce sera beaucoup plus difficile pour les fragiles de nos concitoyens ».
Qu'est-ce qui le différencie de son ancienne famille politique ? La guerre est ouverte Marine Le Pen, en campagne dans la même circonscription. « Le FN veut sortir de l'Europe de Bruxelles.
Nous, explique Carl Lang, nous voulons construire une nouvelle Europe dans laquelle les droits et l'identité des Français seront respectés. Nous représentons un renouveau national, une perspective pour tous les électeurs nationaux qui ne se reconnaissent plus dans les vieux partis du système ».
Trois élus de Haute-Normandie
Déposée il y a une semaine auprès du ministère de l'Intérieur, la liste conduite par Carl Lang compte seize conseillers régionaux, dont trois de Haute-Normandie : Bernard Touchagues (7e), Sonia Richeton (8e) et Sylvie Collet (16e).
1 commentaire:
Il faut dire qu'avec Roland LOMBART comme secrétaire départemental, le front national est vraiment invisible...
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