(Deux articles, la même sauvagerie, toujours l'interdiction faite au peuple de connaître la vérité, et toujours des peines "ultra light" !)
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25/05/2009 - 12h00
Durant trois minutes et demie, une violence inouïe va s’abattre sur les deux lycéens, et plus particulièrement sur Candice, la jeune fille. “Dans le bus, deux passagers ont courageusement tenté de les aider. En vain. Une jeune femme a aussi été frappée” rapporte La Voix du Nord.
Lors du jugement, le 20 mai, Hicham Benhaddou, 32 ans, le plus impliqué dans ce lynchage, se défend lamentablement devant le procureur. Il a frappé les deux jeunes lycéens car il “avait fumé des joints”.
Hicham Benhaddou s’est vu infliger seulement deux ans de prison dont six mois avec sursis.
Une vidéo de plus qui, celle-ci, ne sera malheureusement pas rendue publique."
"Lille : terreur dans un bus de la ligne 50 !
AU TRIBUNAL
« On se demande quand tout cela va s'arrêter ; vous vous êtes vraiment déchaînés. » La réaction du président Gounod à la lecture des légendes qui accompagnent les images figurant au dossier témoigne de l'indicible violence des faits. Jeudi dernier, vers 18 h, Candice et Mathieu, 17 ans, reviennent comme tous les soirs du lycée à bord d'un autobus de la ligne 50. Rue de Marquillies, à quelques encablures du nouvel hôtel de police, Mathieu reçoit un premier coup de poing. Apparemment, les deux individus assis sur la banquette arrière n'apprécient pas qu'il ait fermé un carreau.
C'est le début d'une scène épouvantable. Durant trois minutes et demie, les coups vont pleuvoir sur les deux lycéens. Un vrai maelström. Candice, qui s'est interposée pour aider son camarade, va devenir la victime principale de ces violences indignes et gratuites. Hier, c'est avec une béquille et soutenue par son père qu'elle s'avance douloureusement vers la barre. « Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ça », dit-elle. Des larmes coulent sur son visage tuméfié. Dans le bus, deux passagers ont courageusement tenté de les aider. En vain. Une jeune femme a aussi été frappée.
Dans le box, Sébastien Dumay, 34 ans, et Hicham Benhaddou, 32 ans, ne disent pas grand-chose. Ils ne se souviennent plus. « On avait bu chacun une bouteille de vodka et fumé des joints », indique Benhaddou, qui apparaît comme le plus impliqué. Une explication qui ne calme pas, loin s'en faut, le courroux du procureur. « Il faut appeler un chat un chat, c'est dégueulasse, minable et lâche. » Olivier Dabin réclame deux ans contre Benhaddou et dix-huit dont six avec sursis contre Dumay. Après la plaidoirie pugnace de Me Béatrice Back, le jugement tombe : deux ans dont six mois de sursis pour le premier, quinze mois dont six avec sursis pour le second. •
FRÉDÉRICK LECLUYSE (pour "La Voix du Nord")"
1 commentaire:
Quelle barbarie ! Il faut réagir et vite !
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