samedi 16 mai 2009

A PROPOS DES CINQ CONDAMNÉS DU « FRONT NATIONAL » POUR UNE AGRESSION...


A propos des cinq condamnés du « Front National » pour une agression...


C'est en revenant d'une réunion de Jean Marie Le Pen à Marseille que cinq personnes, militantes ou sympathisantes du FN ont été arrêtées, au péage de Fréjus.


Ces personnes ont été « reconnues coupables d'agression xénophobe en réunion et complicité, commise dimanche 10 mai à Vidauban (Var) ». Elles ont été condamnées en comparution immédiate à 18 mois de prison, dont 15 avec sursis. Le mandat de dépôt a été requis à la barre pour trois jeunes militants, un seul échappant au mandat d'écrou, en l'occurrence une femme, une retraitée de 68 ans. Le dernier, le plus jeune, âgé de 17 ans, a été placé en centre fermé, avant sa comparution prochaine devant le Tribunal des mineurs. Trois étaient membres du FN, dont le responsable des jeunes de Nice, et deux étaient des sympathisants. La retraitée était membre du FN depuis 1990 d'après les informations en notre possession.


Selon les faits évoqués devant le Tribunal, ils auraient roué de coups un jeune cuisinier noir sur une station-service d'autoroute située à Vidauban. La victime et certains témoins ont affirmé que les sympathisants du FN avait agressé le jeune cuisinier noir, au cri de « La France aux Français ! Le Pen président. A mort les noirs ou les Arabes. Heil Hitler ! ». Les accusé(e)s n'ont que très partiellement reconnu les faits, et sous forme de réplique, rejetant la provocation raciste sur la victime (qui n'était pas seul), mais nous allons y revenir...


La victime a eu une ITT (Interruption Temporaire de Travail) de trois jours au départ, puis de 8 jours au final, alors qu'elle semblait s'en être bien sorti, du moins d'après les photos parues dans la presse très peu de temps après les faits. Ajoutons que 8 jours d'ITT est une chose très rare ! Nous en savons quelque chose, puisqu'une de nos amies militantes de Bordeaux s'est faite agressée en 2008 par deux individus, qu'elle a eu le nez cassé et un traumatisme crânien Elle a porté plainte, mais le service d'urgence où elle avait été conduite ne lui a délivré qu'une ITT de 3 jours. Or, il faut savoir que s'il faut une « Interruption Temporaire de Travail » de 48 heures minimum pour porter plainte, le barème des peines encourues n'est pas du tout le même selon que l'ITT est égale ou inférieure à 7 jours, ou égale ou supérieure à 8 jours. Ajoutons que l'ultra majorité des plaintes avec ITT égale ou inférieure à trois jours sont classées sans suite...


Voici le barème en question :


- = 7 jours d'ITT = application de l'article R. 625-1 du Code pénal qui prévoit une amende pour contravention de 5° classe soit 1500 € (3 000 en cas de récidive). Le tribunal de police est compétent.

+ = de 8 jours d'ITT = application de l'article 222-13 du Code pénal avec 45 000 € d'amende et 3 ans de prison en répression du délit. Le tribunal correctionnel est compétent.


Nous restons évidemment très prudents sur le sujet, et nos pensées vont prioritairement à toutes les victimes d'agressions, mais cela ne nous empêchent nullement d'analyser la situation, de faire quelques remarques et de soulever certains points à travers le prisme de nos idées concernant la justice actuelle en général et son déséquilibre flagrant. Il faut obligatoirement la rénover, la réformer de fond en comble, lui redonner les moyens de sa mission, mais aussi la rendre logique, nationale et réellement indépendante. Comment ne pas l'affirmer haut et fort quand on constate de façon si palpable (et trop souvent) l'insupportable « deux poids deux mesures », comme tant et tant de dysfonctionnements intolérables.


Nous en parlons évidemment au conditionnel, puisqu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas si les personnes en question ont décidé ou non de faire appel.


En effet, la procédure de comparution immédiate, procédure à laquelle nous sommes en tout état de cause opposés surtout sous sa forme actuelle, est délirante, incompréhensible et attentatoire aux droits de la défense.


D'après ce que nous en savons, ces militants auraient été placés en garde à vue, avant de comparaitre en procédure immédiate devant un juge, et on leur aurait attribué un avocat commis d'office. Or, il faut savoir qu'apparemment, cette procédure les prive durant 10 jours des conseils d'un autre avocat que celui nommé dans l'urgence.


Il faut savoir également que ce type de condamnations à de courtes peines permet de priver, dans les faits, tout individu de sa liberté, au mépris de la présomption d'innocence...


La cœur du problème, ce que nous nous devons de mettre en cause dans ce domaine, c'est, encore une fois et en plus des soucis liés à la comparution immédiate, le scandale de la systématisation de la détention préventive sous des motifs et prétextes de moins en moins objectifs et de plus en plus flous. C'est une évidence, et c'était l'esprit même de la loi originelle, la détention préventive devait être réservée à des cas bien précis. Le principe même de la détention préventive est, soit de protéger immédiatement la société de supposés criminels dangereux (assassins, violeurs, terroristes, gangsters, pédophiles, etc), prioritairement lorsqu'ils sont récidivistes et/ou si une enquête sérieuse permet d'établir un crime, soit justement d'incarcérer directement les multi-récidivistes habitués des prisons, soit d'empêcher toute personne de se soustraire à la justice, en partant se réfugier chez sa famille à l'étranger par exemple, et dans ce cas, il faut impérativement que le contrôle judiciaire, qui peut être draconien, ne suffise pas. Telle est le principe et l'esprit même de la loi.


Or, depuis trop longtemps c'est le tout incarcération selon le fait du prince-juge, et ce principe est de plus en plus perverti et, comme par hasard, sujet à la critique du « deux poids deux mesures ». Les militants savent très bien de quoi nous parlons...


La dernière émission « Faites entrer l'accusé », en a donné un très bel exemple supplémentaire, exemple s'ajoutant à une très longue et triste liste. On y voyait l'histoire de ce violeur récidiviste, voleur, kidnappeur, tabasseur et barbare, qui avait été remis en liberté après une garde à vue ... parce que le juge de la liberté et des détentions avait considéré que deux affaires ne se ressemblaient pas et que le contrôle judiciaire suffisait. Quelques heures après sa remise en liberté, il recommençait...


Dans le cas qui nous occupe, rien ne semblait justifier une incarcération immédiate. L'ensemble des prévenus ne correspondait en rien aux critères d'emprisonnement immédiat. A l'inverse, tous correspondaient aux critères relevant du contrôle judiciaire. A la limite, on aurait pu décider du contrôle judiciaire très strict, avec obligation de « pointer » dans un commissariat toutes les semaines, en leur interdisant de se revoir ou de tenter de revoir la victime, ses ami(e)s et les témoins, et même en leur interdisant de quitter leur ville.


Mais pour eux, pas d'échappatoire, pas de ces fameux « bracelets électroniques » qu'on octroie pourtant souvent à des criminels authentiques. Non, ça devait être la geôle, alors ça a été la geôle !


Qu'on y songe simplement deux minutes. Aucune de ces personnes n'avait le moindre antécédent judiciaire, ni le moindre « casier » ! Ces jeunes hommes et cette femme étaient apprécié(e)s partout, de leurs familles, ami(e)s, collègues, voisins, relations et camarades. De plus, toutes ces personnes avaient les « garanties de représentation » que demande la justice dans ce type de cas, à savoir domiciles fixes, travail, études ou famille, casiers judiciaires vierges, etc. Il faut quand même se rendre compte que dans 99% de ce genre de cas similaires, avec des "dossiers" aussi impeccables et de telles garanties, c'est la liberté garantie, le plus souvent sans le moindre contrôle judiciaire. Là NON, on a appliqué le maximum du maximum du maximum, en comparution immédiate, et sans le moindre ménagement !


Ajoutons en plus, et c'est tout de même le principal, que les prévenus ont une vision des faits bien différente de celles de la victime, chose que n'ont relevé aucun des médias officiels.


Même le Front National ne l'a pas relevé, c'est dire, Lydia Schénardi se contentant d'affirmer ; « Nous avions invité ces jeunes qui avaient distribué à Nice nos tracts au banquet républicain pour leur faire plaisir. En bande, l'alcool aidant, il y a eu des débordements inacceptables. Tous ont été exclus du FN ». On dirait qu'elle parle de supplétifs alors qu'il y avait le responsable FNJ Nice dans le lot...


Nous ne pouvons nous empêcher de penser que le FN d'avant aurait de lui même déclaré ce que nous écrivons ici, car cela relève du simple bon sens et de la logique. On préfère prévenir (les bonnes grâces du système), plutôt que de guérir (l'outrance du deux poids deux mesures, en même temps que le massacre de la présomption d'innocence, à géométrie variable qui plus est).


Cela ne vous rappelle rien ? Nous si ! La condamnation immédiate, au diapason des médias, par Marine Le Pen, des « propos » de Bruno Gollnisch, ce avant même que les faits soient détaillés et que Bruno Gollnisch ait été mis en examen !


Comme quoi c'est devenu une habitude...


Ils (et elle) ont donc été exclu(e)s du FN, alors que, pour le moment, personne ne peut préjuger de la fin de la procédure. Hum... Passons...


Les faits vus du côté des militants du FN, parlons en.


Voici leur version, telle que retranscrite par le « Comité contre la répression », association nationaliste qui a vu le jour pour l'occasion, et qui précise que « La prise de position de Jean-Marie Le Pen l'honore ». On aimerait bien savoir laquelle ? Ça nous donnerait un son de cloche différent en provenance du dernier carré... (http://comitenr.blogspot.com)


« Sur une aire d'autoroute, au retour du meeting que tenait Jean-Marie Le Pen à Marseille, un jeune nationaliste de 17 ans a eu une altercation avec un usager "noir" (dixit les journalistes), alors qu'il descendait du car. Selon les militants, c'est suite à une provocation de cet "Antibois" de 26 ans, souhaitant peut-être impressionner les 2 filles et le garçon qui l'accompagnaient, qu'un échange de coups a eu lieu.


Toujours selon les nationalistes, un seul d'entre eux affrontait l'"innocent" tandis que d'autres tentaient de s'interposer et c'est une injure, « sale blanc », qui aurait mis le feu aux poudres.


Bien que l'un d'eux ait immédiatement reconnu avoir porté les coups et qu'un second reconnaissait avoir poussé la "victime", rien ne leur sera épargné. Les traditionnels remords orientés par les forces de justice non plus ».


Ainsi, nous apprenons que, contrairement aux « oublis » des médias officiels, la victime n'était pas seul, mais accompagnée de trois autres personnes. Nous apprenons également que les injures à caractère raciste des mis en cause auraient été en fait une réponse à une première provocation sous forme d'insulte raciste. Avouons que cela change la donne !


Un autre élément très troublant que relève le quotidien « Le Monde » et que nous livrons ici même :


« Traqué, le jeune homme n'a dû son salut qu'à l'intervention d'un client qui a cherché à le protéger, et au personnel de la station qui a appelé les gendarmes. Les agresseurs ont été interceptés au péage de Fréjus. Or ce client, selon Mme Schénardi, serait le responsable de la propagande du FN à Nice, Jean Michel Muller. "Cet élément n'a pas été évoqué à l'audience", s'interroge Me Alexandra Granier, avocat de la victime ».


Faute d'éléments supplémentaires, nous ne pouvons en dire plus, mais c'est quand même énorme... Nous attendons bien sur d'en savoir plus sur ce point essentiel. Car enfin, ne pas écouter à la barre la personne qui est venu au secours de la victime, c'est du délire ! Relevons tout de même que « Le Monde » écrit comme si la victime était seule et poursuivie par une horde barbare. « Le jeune homme n'a dû son salut ... ». Exactement la même phrase que dans le meurtre d'un supporter du PSG par un étrange policier (depuis révoqué), au moment même où l'enquête s'oriente vers l'impossibilité de la légitime défense évoquée à l'époque, comme nous l'avons relevé ici même.


Cette affaire, surtout son traitement médiatique, nous en rappelle une autre.


Pas à vous ? Mais si mais c'est bien sur... L'affaire de l'agression lâche, sauvage et raciste dans le bus francilien !


Dans le cas des militants et sympathisants du FN, tout y passe dans la presse aux ordres : Barbares, sauvage agression raciste, des racistes agressent sauvagement, bref tout et plus encore. Or, dans le cas de l'agression dans le bus francilien, à une horde de sauvages contre un seul homme et au cri de « sale français de merde », et bien nos chers médias n'ont fait leur « UNE » que sur le scandale innommable que constituait selon eux le fait qu'un policier ait permis à la vérité d'éclater !


Alors OUI, cent fois oui, milles fois oui, le racisme ne fait pas partie du nationalisme et il nous est donc totalement étranger. OUI, cent fois oui, milles fois oui, soit le racisme, moralement condamnable, n'est pas une circonstance aggravante, solution qui a nos faveurs car nous pensons qu'une agression est une agression et qu'un crime est un crime point, soit le racisme l'est, et alors cela doit valoir, à minima, pour tout le monde sans exception, (c'est le travail inlassable de l'AGRIF).


En l'état actuel des choses que tout un chacun peut très aisément constater, c'est le règne permanent du « deux poids, deux mesures », de la préférence antinationale, du racisme à sens unique, comme de l'iniquité et de l'injustice.


Vous en voulez une preuve supplémentaire ?


Et bien sachez que la presse aux ordres, la presse si prompte à défendre l'inique loi liberticide dite « Hadopi », ses droits à l'image sous toutes ses formes, comme le droit à la vie privée et à l'anonymat pour certaines catégories de criminels comme pour certains barbares et/ou pédophiles sortant de très longues peines de prison, oui cette si belle presse a complaisamment balancé les identités et les lieux de résidence des militants et sympathisants FN, et donc de leur familles.


La musique est connue de nous tous et toutes ! Air, parole, orchestre, nous connaissons cela par cœur.


L'ignoble barbare tortionnaire et assassin Youssouf Fofana a droit à tous les droit imprescriptibles, de l'Homme et plus encore.


Les nationaux, nationalistes et patriotes ne sont que des « sous hommes » dans leur propre pays, ils sont coupables d'office, ils ne sont rien et n'ont droit à rien, pas même à la moindre circonstance atténuante, et pas même à la moindre compassion chrétienne et/ou humaniste !


S'il s'avérait, à la toute fin de l'intégralité de la procédure bien sur, que des militants du FN aient fauté de cette manière, par le fait de l'alcool, de la bêtise, de la stupidité crasse, ils auraient mérité leur sort, c'est évident.


Cela n'enlève rien à nos exigences de justesse, de justice, d'équilibre, d'égalité et d'équité.


Le « deux poids deux mesures » nous est en horreur. Il est pour nous autres une injustice totale, effrayante, une insulte permanente qui ronge nos cœurs et nos âmes.


C'est Chateaubriand qui le premier a défini ce concept dans ses « mémoires d'outre-tombe ».


« Nous avons deux poids et deux mesures: nous approuvons, pour une idée, un système, un intérêt, un homme, ce que nous blâmons pour une autre idée, un autre système, un autre intérêt, un autre homme ».


Telle n'est pas et telle ne sera jamais notre cas !


Nous serons toujours du côté des victimes, quelles qu'elles soient, c'est une certitude. Et ceux qui savent lire auront compris que nous n'affirmons pas autre chose ici.


UN. Quoi qui ait été fait, la solidarité s'applique à la camaraderie, même et surtout s'il y a eu faute. Cela ne cautionne en rien l'éventuelle faute, bien au contraire. C'est même un devoir que de dire à un ami qu'il a eu tort et qu'il doit payer pour cela, si cela s'avère exacte bien sur.


DEUX. La Balance ne doit plus jamais être penchée à ce point ! Ça jamais !



TOUS AVEC CARL LANG !



NB – Merci à Sylvain pour cet article. Très belle mise au point, longue mais juste, saine et équilibrée. Les militants et sympathisants en cause auraient aimé sans doute la lire en provenance des leurs directs. Laissons la procédure se terminer définitivement. On verra bien. Le lien vers le "Comité Contre la Répression" peut être utile pour suivre cette affaire, savoir comment aider ces militants à l'avenir, et qui sait, c'est peut être le début d'une belle initiative. On pourrait également évoquer le procédé non français d'origine anglo-saxonne dit du "plaider coupable", procédure qui incite parfois (il y a des exemples) certains innocents à se laisser condamner, préférant subir d'injustes courtes peines plutôt que de prendre bien plus "cher" en cas de poursuite de la procédure classique, ce qu'on leur suggère parfois. Mais c'est un autre débat. Nous, nous sommes effectivement pour une justice nationale, ferme, souveraine, indépendante, égale pour tous, équitable, logique et limpide.

A suivre...


En attendant, faites comme nous, tous sur le terrain, tout le monde sur le pont. Il ne reste que 6 jours pleins pour faire en sorte qu'au moins deux listes du PDF voient le jour ! C'est vital ! A mercredi soir pour la reprise de la campagne et encore merci à Sylvain.



4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai trouvé un sondage sur un site UMP, on peut donner un coup de main à nos listes :
http://apre.over-blog.com/article-31505473.html

Comité national contre la répression a dit…

Bonjour,

Merci d'avoir relayé ces informations au sujet de nos camarades. Au-delà des prises de positions partisanes et conjoncturelles de chacun, nous sommes tous membres de la même famille et cette solidarité est un devoir. Chaque personne qui milite aujourd'hui et qui ne baisse pas les yeux dans la rue sait que ce qui est arrivé à ces 5 jeunes peut arriver à tous.


Concernant la prise de position de Jean-Marie Le Pen, elle se trouve sur le site du comité de soutien : http://comitenr.blogspot.com/2009/05/intervention-de-jean-marie-le-pen.html.

TOUS AVEC CARL LANG (pour les) EUROPÉENNES ! ("T.A.C.L.E") a dit…

Vous avez raison en parlant de famille. Au-delà de l'électoralisme, c'est ce qu'aurait du se rappeler certains et certaines au lieu de pratiquer un autisme de circonstance. Merci pour la réaction de Jean Marie Le Pen, elle est en effet mesuré et tranche quelque peu par rapport à d'autres du dernier carré, c'est évident.

Anonyme a dit…

@Comité national de repression
Je suis d'accord avec vous, ce qui arrive à ces jeunes est incroyable, quand on voit l'inéficacité de la police face à des allogènes qui tirent à balles réelles sur un car de police à La Courneuve et la repression si rapide sur ces miltants FN, ça laisse perplexe.
Quand à Le Pen j'ai lu sa réaction, ok mais alors c'est le même Le Pen qui est séduit par ailleurs par Dieudonné et sa clique d'islamophiles et de zozos d'extreme gauche et qui va ramasser un max de voix chez les allogenes de cités. Curieux le comportement du FN finissant je trouve.